Merci beaucoup pour cette information ! Je vois avec intérêt que cette exposition aborde aussi de nombreux aspects de la culture et de l’environnement du Congo, à commencer par les langues !
Biensûr, certaines langues, parlées par quelques locuteurs seulement, sont appelées à disparaître. Le travail des linguistes est alors avant tout un outil de mémoire, au même titre que celui des archéologues. Je comprends votre interrogation. En la transposant au monde de l’archéologie, on peut aussi se demander s’il faut sauver tous les vestiges du passé. Mais peu de personnes à ma connaissance viendront contredire le fait qu’il est intéressant d’en préserver des traces... Pourquoi s’intéresser aux langues ? -Parce qu’elles font partie de notre patrimoine, immatériel certes, mais tout aussi important à mes yeux, mais aussi à ceux de l’Unesco, en terme de culture. -Une langue reflète une conception du monde, une culture. Quand une langue meurt, c’est une culture qui disparaît. -La langue fait partie de l’identité de ceux qui la parlent. Préserver une langue, c’est donc aussi préserver l’identité de ceux qui la parlent.