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Myret Zaki

Myret Zaki

Myret Zaki est rédactrice en chef adjointe de Bilan, un magazine économique suisse, auteure et conférencière dans les domaines de la finance et de la géopolitique. Née au Caire en 1973, elle a grandi à Genève. Elle a publié aux Editions Favre 3 best-sellers financiers : “UBS, les dessous d’un scandale” en 2008, puis “Le secret bancaire est mort, vive l’évasion fiscale” en 2010, puis “La fin du dollar” en 2011. 

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  • Premier article le 02/03/2012
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Derniers commentaires



  • Myret Zaki Myret Zaki 4 mars 2012 12:43

    Ce qu’ils iraient pomper en Syrie, et en Afghanistan ? La neutralisation de la Syrie et du Hezbollah, hostiles à Israël, est indispensable pour entrer en Iran. L’Afghanistan renferme d’immenses richesses gazières (et aussi pétrolières), et des Afghans employés par USAID et la fondation de l’Aga Khan sur place parlent de véritable pillage de l’armée U.S. dans ce pays. Le fait que les Etats-Unis disposent encore de pétrole n’empêche en rien la stratégie, énoncée dès l’administration Carter, d’assurer par tous les moyens nécessaires leur approvisionnement énergique pour le siècle à venir.
    Quant aux islamistes que vous prenez à tort pour les ennemis des Etats-Unis, un représentant du parti Démocrate U.S. m’a confirmé que ce sont eux les alliés qu’ils privilégient dans la région. Et en effet, la plus grande crainte pour le US est de voir émerger des leaders démocrates sociaux dans la région (selon Noam Chomsky, qui cite des documents de stratèges de la Maison Blanche indiquant que la « social democracy » au Moyen-Orient est l’ennemi à abattre, car elle porterait au pouvoir des leaders souverainistes qui ne s’aligneraient pas sur les intérêts de Washington, du genre Nasser). Les US ont clairement joué la carte islamiste car les salafistes ne sont pas des patriotes, et s’avèrent plus dociles pour conclure des alliances avec les US, et pour recevoir l’argent saoudien (qui a massivement financé leur popularité en Egypte, notamment).
    Il n’y a donc point de « complots », mais des stratégies d’Etat, très logiques, que Washington a intelligemment déployé sur la durée (depuis le financement des islamistes en Afghanistan pour chasser les soviétiques), et que Zbignew Bzrezinski (le plus influent conseiller politique des présidents démocrates des 40 dernières années) a longuement expliquée, dans les mêmes termes ici utilisés.



  • Myret Zaki Myret Zaki 4 mars 2012 12:23

    Je vous remercie car c’est exactement ce que je voulais dire. La propagande occidentale est infiniment plus subtile que celle de pays comme l’Iran, le Venezuela, la Chine ou la Corée du Nord. Les moyens mis en oeuvre sont inifniment plus grands (des centaines de millions de dollars dépensés sous George W. Bush pour faire passer le « message » dans les médias du monde entier et faire en sorte que l’opinion mondiale devienne favorable et appelle de ses voeux une intervention américaine en Irak, par exemple). Ces moyens-là, aucune des petites dictatures du Sud ne les aura jamais.

     



  • Myret Zaki Myret Zaki 4 mars 2012 12:11

    Cher Constant danslayreur,

    Ma source est le dernier article de Noam Chomsky, « The Imperial Way : American Decline in Perspective, Part 2 », où il évoque ce sondage, qui est un sondage américain. http://chomsky.info/articles/20120215.htm

    Il écrit :

    The Iranian « Threat » and the Nuclear Issue

    Let us turn finally to the third of the leading issues addressed in the establishment journals cited earlier, the « threat of Iran. » Among elites and the political class this is generally taken to be the primary threat to world order
    — though not among populations. In Europe, polls show that Israel is regarded as the leading threat to peace. In the MENA countries, that status is shared with the U.S., to the extent that in Egypt, on the eve of the Tahrir Square uprising, 80% felt that the region would be more secure if Iran had nuclear weapons. The same polls found that only 10% regard Iran as a threat — unlike the ruling dictators, who have their own concerns.



  • Myret Zaki Myret Zaki 2 mars 2012 22:16

    @ Joletaxi : je respecte votre point de vue et suis consciente que ces questions polarisent beaucoup l’opinion.

    Mais vous dites : « les faits sont là ». Oui ils sont là, et parmi eux il y a celui-ci : vous, moi, et la population américaine avons été déjà grossièrement désinformés par le passé, notamment au sujet de l’invasion de l’Irak. Comme ces faits (je parle des mensonges d’Etat) sont aujourd’hui avérés et indiscutables, il est normal et légitime d’êre au minimum sceptique et d’avoir un jugement critique par rapport aux infos sur ces nouvelles « guerres » qui se profilent au Moyen-Orient. D’autant que cette région (c’est un hasard sans doute) abrite 45% des hydrocarbures du monde. 



  • Myret Zaki Myret Zaki 2 mars 2012 21:21

    @easy : merci pour votre message encourageant.

    @ « Mais dans quel monde vit-on ? » : Ne pas trancher, douter, trouver du faux des deux côtés, et aussi du vrai des deux côtés, juger que chacun a sa vérité, que rien n’est vrai dans l’absolu, que tout est relatif etc... tout ça est très bien. C’est peut-être une posture qu’on peut assumer au plan individuel. Mais que fait-on à l’échelle d’une société, si tout le monde se met à penser ainsi ? Plus personne n’a d’avis, ne participe au débat, ne challenge le monde politique, il n’y a plus de vie politique et citoyenne. L’info alternative contient biensûr un certain nombre d’intox, mais elle permet d’entendre un autre son de cloche, et c’est cette DIVERSITE de l’information qui est indispensable. C’est à cela que sert Internet. A casser le monolithe de l’info qu’on a en ce moment. Après, chacun peut se faire une opinion comme il le veut. Je ne vois pas en quoi la multiplication des sources est un problème. C’est le pilier même de la démocratie. L’important est que les infos circulent, aussi librement que possible, et que rien ne soit étouffé ou censuré. Mais si l’info alternative n’existait pas pour faire contre-poids, si Internet était contrôlé et censuré, on aurait alors une seule version, celle officielle, et ce serait un mouroir de pensée et de démocratie et tout action citoyenne serait paralysée. 


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