Face au désaveu de la politique du gouvernement actuel, la plupart des centristes de droite sont tentés de se présenter, ils ne sont ni fédérés, ni organisés individuellement pour contrer les autres forces politiques.
Jean Louis Borlo, Hervé Morin, François Bayrou, Corinne Lepage se sont dit qu’ils avaient un coup à jouer en tentant de séduire l’électorat de centre droit qui ne soutiens plus L’UMP.
Certains ont peur de perdre le soutien de celle ci dans des élections à venir (législatives en particulier) et observent (Morin) encore ou ont renoncé (Borlo), d’autres n’ont rien à perdre, leurs mouvements n’ayant pas de visibilité suffisante pour exister au niveau national (Lepage, Boutin) ou alors espère se refaire une forme électorale (Bayrou).
Nul doute que chacun sait qu’il n’a aucune chance d’être élu, donc la seule alternative qu’il reste est qu’ils ont des soutiens idéologiques et financiers (lobbies) et que cela permettra de porter leurs idées ou leurs intérêts (ceux des lobbies).
A titre individuel, ils espèrent tous obtenir en cas de victoire de L’UMP, un poste ministériel ou un groupe parlementaire soit à l’assemblée nationale, soit aux européennes ou sur certains conseils généraux/ régionaux, etc.
C’est un positionnement, je capte les voix de tes déçus, et à l’issue du premier tour j’appelle au rassemblement, tu (me) nommes ministre de ... (telle personne), etc.
Ainsi, moi et mes fidèles ont est sur d’avoir du taff durant les prochaines années. Et je pourrais ainsi concrétiser les idées des gens qui me soutiennent. La boucle est bouclée.
Pour Christine Boutin, c’est la même chose mais version catho intégriste, elle évite que trop d’électeurs de droite traditionnelle catholique ne trouve refuge au premier tour dans les filets du FN.
On observe çà dans tous les camps ( Union de la gauche, gauche plurielle,...). Alliances FN/RPR, RPR/UDF, ...
C’est vieux comme la politique et franchement c’est saoulant !
D’abord parce que c’est un jeu d’alliances et de lobbying. Et qui se fait avoir au final ? Les électeurs qui ne votent finalement pas pour leurs idées mais pour celles qui leur paraissent les moins mauvaises. Mais l’expérience montre que les gouvernements qui se sont succédés ainsi n’ont pas faits ce qu’ils avaient annoncés, et donc les électeurs ont le sentiment par la suite que gauche ou droite c’est pareil. D’où la radicalisation du vote contestataire.
Il reste donc à inventer un mode d’élection ou les Borlo, Lepage, Bayrou, Boutin, Joly, Mélenchon et autres pourront peser et apporter leurs idées sans que cela ne fasse le jeu des extrèmes et ne nous fasse revivre l’éviction d’un candidat majeur (Jospin 2002).
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