Elle se serait suicidée dans sa chambre, personne n’en aurait parlé. Elle a voulu faire passer un message, c’est réussi. Les conditions d’enseignement sont déplorables.
Ma mère, née en 1961, me racontait les coups de règle qu’elle recevait sur les doigts si elle n’était pas sage et le bonnet d’âne si elle avait eu une mauvaise note.
Moi, née en 1986 et ayant fait ma scolarité dans une ZEP du 93, j’ai vu mes profs insultés, giflés. L’un, prof de lettres classiques, s’est pris des cartouches d’encre percées sur sa chemise, les pneus de son 4*4 crevés. L’autre, une prof d’anglais, s’est faite giflée et cracher dessus.
Les deux (et ce sont parmi tant d’autres), étaient des profs « d’un certain âge », riches de leurs expériences. Ils auraient pu craquer, ont peut-être craqué, mais ont tenu bon. Il leur faut une sacrée dose de courage et de caractère. Personne ne les remercie, personne ne les aide, et même les collègues ne sont pas d’une grande aide parfois.
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