Intéressante, Dr. Lacaze, ces constatations du Dr. Gernez, et en particulier l’importance du fer dans l’évolution de cette maladie.
Mais ce n’est encore qu’une approche très superficielle du problème : en quoi le fer peut-il interférer avec le processus cancéreux. Quel est le processus physicochimique qui sous tend ces observations ? Il me semble que c’est par manque d’approfondissement de ces phénomènes que l’on pèche, se rassurant avec des résultats « statistiquement » vérifiés dans les cures de chimiothérapie, sans toutefois, là encore, comprendre exactement ce qui se passe.
J’ose esquisser ici une hypothèse. Le nettoyage des cellules cancéreuses semble passer par l’apoptose cellulaire. Celle-ci est le fait d’un processus complexe mettant en jeu diverses enzymes (caspases,...), mais aussi NO-synthèse, qui sont à l’origine d’une des molécules les plus oxydantes qui soit, le peroxynitrite. La NO-synthase étant un enzyme hémique, donc à base de fer II, le lien semble logique.
A noter aussi que les composés chimiques très cancérogènes (benzopyrène, N,N-diméthylaniline, toluidines,...) consomment extrêmement rapidement les peroxynitrites.
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