bonjour pascal
Très intéressé par ton analyse, je me souviens avoir déjà écris sur ce sujet dans le droit fil de Jacques Delors qui en parlait comme un moyen technique d’avenir,
pour tant il ne faut pas croire comme tu le sous entend que c’est l’approche comptable de l’enseignement qui sera révolutionnaire, nous sommes passés de la pierre sculptée à la peinture puis à l’écriture avec une plume d’oie et aujourd’hui le numérique, tout a fait d’accord pour faciliter l’accès a l’enseignement sous réserve qu’il soit encadré,
nous avons effectivement des enfants qui conversent et échange leur contenu cérébral, mais ce n’est pas pour autant du Savoir, par le net nous pouvons apprendre, découvrir échanger tout cela ne constitue pas un Savoir, c’est seulement l’empilement désordonné de connaissance disponible, il faut donc ne pas confondre s’informer pour apprendre et l’enseignement,
je pense aussi que l’école n’est plus adapté a notre temps, mais pas forcément pour les même raisons l’enseignement de base soit l’apprentissage de l’écriture du langage, de l’histoire pour se situer dans le temps, de la géographie pour se situer dans l’espace, de la philosophie pour apprendre le discernement la critique et la transgression sont les matières indispensable pour un homme libre qui doit évaluer les actes de sa vie,
l’enseignement techniques vers les métiers dont nous faisons usages préparent à la vie active,
or aujourd’hui nous avons tant de spécialisation qu’il n’est plus possible à un seul enfant d’emmagasiner tous les savoirs qui lui seraient utile pour comprendre notre complexité et les productions que nous réalisons, l’on peut comme nous le faisons s’en remettre aux experts, mais c’est encore mieux si nous comprenons ce qu’ils disent, cela nous auraient évité la situation présente,
il y a donc à repenser l’enseignement tant par les moyens modernes encadré par un personnel enseignant pour déboucher sur des Savoirs, tant dans sa durée en développant l’éducation permanente tout au long de l’existence,si les filières ont un passage obligé pour se spécialiser dans une activité, elle nous écarte des autres, dont certaine sont d’un intérêt évident a connaître dans le sommaire de leur apprentissage pour comprendre, ex aujourd’hui seul les psychologues et psychiatres savent comment fonctionne un cerveau et tous les autres doivent vivre avec un « outil » cérébral dont ils ignore presque tout, On peut s’en informer sur le net, mais les distorsions de compréhension sont énormes, les bruits comme disent les scientifiques polluent l’information perçu,
donc prudence entre le moyen d’éveiller la curiosité par l’accès qu’offre le numérique et l »accès aux Savoirs structurés, nous connaissons le phénomène d’autodidactes, il ne peut constituer une méthode d’enseignement,
L’enseignement ayant poursuivi un cheminement similaire, nous ne nous levons pas un beau matin en nous disant « je veux m’instruire ». Il a dû sortir de l’emprise des lettrés, et s’ennoblir auprès des populations incultes au cours d’un long cheminement où il n’a pas manqué d’opposant à l’instruction populaire, comme il y a eu des opposants à l’éducation permanente formulée dans le projet de nouvelle société de J, Delors et J. Chaban-Delmas.
Aujourd’hui, l’enseignement est presque exclusivement synonyme de débouché vers un emploi, d’autant mieux rémunéré que cet emploi est important.
Pourtant il n’est pas rare d’entendre ces dernières années « à quoi cela sert-il d’envoyer nos enfants acquérir des diplômes s’ils ne donnent pas accès à un emploi ? « Maintenant pour être balayeur il faut le bac ».
Est-il impensable d’imaginer que l’on puisse, à l’excès, être agrégé de lettres et occuper un emploi d’éboueur ?
Faut-il forcément être « con », pour occuper un tel emploi ?
Les inactifs devraient-ils être des ignorants ?
Cela parce que par pragmatisme opportuniste nous considérons qu’un emploi ne justifie qu’une complémentarité de connaissance en seule liaison avec son exercice.
C’est là un point de vue restrictif
Cette difficulté provient de notre façon de considérer l’enseignement sous ses deux aspects étroitement liés et dynamiques, qui élaborent au fil des générations, l’apprentissage d’un langage culturel commun qui édifie et façonne toute société, le « sociologique » et le « technique ».
L’enseignement « sociologique » (enseignement général) qui conduit à la satisfaction de nos exigences matérielles par l’enseignement technique. Lesquelles, s’élevant en qualité, nous libèrent, et nous offrent la possibilité d’accéder à un échelon supérieur, d’indépendance contingentée.
Plus simplement, plus nous nous libérons des tâches de production et ménagères, et plus nous disposons de temps pour un autre usage qui va dépendre aussi, de notre enseignement, voire comme je le soutiens l’enseignement par son immensité et son éternité peut devenir un facteur de croissance le moins polluant, si l’on imagine en faire une activité à par entière source de devenir par les innovations qui sortent de nos cerveau, et il y a plus de chance d’en trouver dans 6 milliards que dans quelques millions. C’est pour cela qu’un jour j’ai écris un essai rémunérer les hommes pour apprendre ou le marché de l’intelligence,
ddacoudre.over-blog.com
cordialement.
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