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HELIOS HELIOS 20 avril 2012 10:31

... moi non plus, je ne suis pas d’accord avec vous, a l’exception naturellement du titre de votre billet.

Votre approche me parait toutefois interressante, mais pour trouver des coupables a inquieter il faut les chercher là où ils sont et ne pas accuser tout le monde de tous les maux.

La finance, par exemple, a bon dos, elle est coupbable d’avoir agravé la situation mais pas coupable de tout.

Une des premieres raisons de la crise ne vient pas de la finance mais d’une part des mauvaises mesures d’un mauvais outil (le PIB) et d’autre part, de la myriade de mesurettes toutes absolument inoffensives et comprises independament mais terriblement dangereuses lorsqu’elles se cumulent.

Avec du bon sens, on peut bien comprendre qu’un pays quel qu’il soit, et qui ne decide pas de sa monnaie, ne peut se contenter d’acheter aux autres (importer) indefiniment sans vendre, il arrive un jour où il faut payer.
Cela dit, les importations ont enrichi notre pays et notre grande erreur — en contrepartie de ces achats — est bien de vouloir vendre a bas prix ce qui nous coute cher a produire. Nous avons fait un dumping incroyable, en cedant des technologies que nos universités et nos entreprises ont developpé au prix fort., un ingenieur ca coute aussi bien en salaire qu’en formation, les ouvriers aussi etc.

Cet enrichissement nous a enormement servi pour developper un modele social, qui au fil des gouvernements et surtout entrepreneurs a ete mis a mal.
Les multiples mesures prises pour permettre de vendre moins cher (au passage si vous avez bien compris, a ajuster les prix de production au prix de vente) ont ruiné l’equilibre financier de tout ce qui aide la cohesion sociale et la qualité des ressources humaines.
L’etat, au sens large, a ete obligé de compenser et aujourd’hui, faute de moyen se trouve en face d’uine crise de la dette impossible a regler.

Peu importe les « predateurs » dont vous parlez, la realité est là.
A un choix social donné vous devez vous donner les moyens de le realiser et de le maintenir, ce que ne font pas nos gouvernants, par volonté ou par obligation.

Si nous desirons maintenir un systeme social, quel qu’il soit, qui ne soit pas une jungle, c’est a dire ou une solidarite se perpetue sur les themes independants de la seule competence (c’est a dire l’ecole, la sante, les services incontournables) et les missions regalienne de l’etat... nous devons revenir a des mesures evidentes de bonnes gestion :
— les entreprises doivent participer a la solidarité (impots et cotisations sociales)
— l’etat doit maitriser ses recettes et ses depenses et se tenir a ce qu’il doit faire
— les entreprises transnationales, financieres ou pas, doivent respecter la volonté de l’etat sur la forme, mais aussi sur le fond
— le controle administratif et reglementaire, appliqué au citoyen seulement doit s’etendre a tous et ses decisions doivent s’appliquer, même dans un contexte global, ce qui sous entends que l’etat doit en avoir le pouvoir... frontiere, normes, entre autres


Merci de m’avoir lu.


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