Cette introduction en bourse, c’est du délire le plus complet. C’est la crise nous dit-on. Pas pour tout le monde. On sait où passent les liquidités (aka : planche à billet) injectées par les banques centrales : dans cette spéculation outrancière qui valorise une entreprise dont l’horizon s’assombrit.
Cette agence de pub a mangé son pain blanc. Sa matière première est la vie privée des utilisateurs. Son produit est de la publicité ciblée. Sa façade est un réseau social. Elle fait d’autant plus de bénéfices que sa matière première est de qualité. Problème : comme nous avons atteint le pic du pétrole, Facebok a aussi dépassé le sien. Les gens qui ne sont pas sur Facebook aujourd’hui n’ont aucune chance d’y aller dans le futur, trop soucieux de préserver leur vie privée. Et ceux qui y étaient ont toutes les chances de partir au fur et à mesure que l’idée de protection de la vie privée fait son chemin dans le public (mais il est trop tard pour eux : le trou noir Facebook avale tout, et ne restitue rien). le tout, dans un contexte de défi d’une part grandissante d’utilisateurs.
Facebook ne pourra pas atteindre ses objectifs sans se diversifier fortement. Le virage sera rude.
Dans ces conditions, je ne vois même pas comment on peut se poser la question de savoir si Facebook est sur-valorisé. Facebook est le symbole de c’est que devenu la bourse : un gigantesque casino légal pour les plus fortunés.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération