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T.L. 30 mai 2012 17:19

Et pour étayer le propos sur la présence française, je vous conseille de jeter un coup d’oeil sur l’article qui suit
http://www.malango.yt/statut_mayotte/resolution_onu.htm

Résolution de l’ONU 3385 condamnant la présence française à Mayotte. C’est l’une des nombreuses résolutions adoptées dans ce sens. La France n’en a jamais tenu compte : en tant que membre permanent du conseil de sécurité, elle a le droit de veto. Aucune sanction n’est donc à craindre.
 
L’ONU condamne la présence française à Mayotte # Résolutions de l’ONU n° 3385 du 12/11/1975 :

" Résolution relative à l’admission des Comores à l’ONU dans laquelle elle a réaffirmé la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’Archipel des Comores composé des îles d’Anjouan, de la Grande Comore, de Mayotte et de Mohéli. "

# Résolutions de l’ONU n° 31/4 du 21/10/1976 :

" 1- condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 76 organisés dans l’île comorienne de Mayotte par le gouvernement français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette :
a) toute autre forme de référendum ou consultation qui pourrait être organisées ultérieurement en territoire comorien de Mayotte par la France.
b) toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte.
2- condamne énergiquement la présence française à Mayotte qui constitue une violation de l’unité nationale de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la république indépendante des Comores. « 

# Lors de son voyage aux Comores en 1990, le Président François Mitterrand avait déclaré que »la loi séparant Mayotte des Comores est une loi injuste« .

# Michel Rocard, lundi 28 janvier, à Washington : “au regard du droit international, l’administration de Mayotte par la France est illégale”.

Malgré tout, ce droit international qui oblige à garder »les frontières issues de la décolonisation" se heurte à deux objections.

Avec le recul, on ne peut pas dire que cette pratique ait assurée la stabilté en Afrique. Du Darfour au Rwanda, la plupart des conflits africains ont comme cause sous-jacente (mais pas unique !) cette obligation de faire cohabiter des communautés qui se sont souvent, voire toujours affrontées.

De plus, ce droit onusien se heurte à un autre principe des Droits de l’Homme : celui des peuples à disposer d’eux-mêmes. Peut-on, doit-on, obliger des communautés à cohabiter contre leur volonté ?

Partant de ce constat, le conflit larvé entre l’Union des Comores et la France n’a guère de chances de déboucher un jour, sauf à ce que les deux parties prennent un peu de recul par rapport à cette situation, fassent preuve de pragmatisme et surtout... de bonne volonté.

On n’en prend pas le chemin.


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