« Toute théorie s’expose au rie des dieux », je me risque à donner la mienne, quitte à entendre une rigolade par delà les nues, mais bon :
En soit, l’utilisation d’engrais, de pesticides, d’hormones n’est pas forcément mauvaise, simplement, c’est toujours le système économique et notre avidité qui pourrit tout : on cherche toujours le profit maximum, on ne veut rien perdre et rien lâcher.
Ainsi, l’utilisation de produits zoo-sanitaires et phytosanitaires à toujours été prodiguée culturellement à ceux qui les emploient de manière préventive et sur-dosée. D’autre part, les lobbys entretiennent la croyance que les moyens « artificiels » sont le seul recours possible et efficace dans le but de vendre leur technique et leur chimie. Enfin, l’urgence et le besoin font qu’on accède à ces procédés même si on connait leur nocivité parce qu’ « on n’a pas le choix » qu’on « peut pas faire mieux pour l’instant » ou « on en a besoin ».
Je vais vous dire un truc qui va vous surprendre mais voilà : le bio, c’est une grosse arnaque.
En ce sens, je veux dire que si les états et les lobbys se recyclaient efficacement dans des techniques bio, ils gagneraient tout autant d’argent et en feraient même économiser à la communauté mondiale (santé, hygiène, qualité...).
Au lieu de cela, le bio est devenu une « île » de production un peu moins nocive au milieux d’un « océan » industriel de qualité médiocre.
Ainsi, le bio reste marginal dans l’alimentation courante, c’est un label de production qui garanti une charte éthique de production. Mais il est quand même contaminé par la production industrielle (reste un peu moins nocif quand même) et par le fait, on vous le fait payé plus cher (offre/demande).
Je pense personnellement, au vu de mon expérience et de mes connaissances, que les moyens de production actuel sont une hérésie où le « tout répressif » est utilisé contre la nature et au final, contre nous même.
Si, à la manière du judo, l’homme essayait plutôt de favoriser la force de la nature pour la démultiplier, il en ressortirait gagnant sur un long terme.
Les pratiques actuelles défavorisent sur plusieurs plans les espèces cultivées ou élevées : d’un point de vue génétique, sur un long terme, ces espèces se fragilisent face aux maladies car il n’y a plus de sélection naturelle, l’homme intervient sur les maladies par des traitement artificiels qui empêchent et remplacent les défenses des organismes. A terme, ironiquement, ce sont les maladies qui deviennent plus résistantes aux traitements et de plus en plus difficiles à combattre.
D’autre part, la surpopulation des élevages et cultures entraînent des propagations plus fulgurantes des maladies qui se propagent comme des traînées de poudre.
Enfin, bref, innombrables sont les exemples qui illustrent les problèmes entrainés par « l’intensif ».
La solution, la vraie, selon moi, c’est un principe raisonné.
On n’utilise la chimie qu’en dernier recours.
On favorise la sélection des espèces (plus résistants aux maladies) par des reproductions naturelles.
On favorise les prédateurs des nuisibles (ex : coccinelle pour le puceron, mantes religieuse pour les sauterelles)
On favorise le milieux naturel (au lieu de le détruire) de l’espèce (je pense aux poissons en particulier).
On utilise des engrais naturels qui favorisent ou entretiennent l’humus (fumiers, lisiers, déchets végétaux,
terra preta...).
Etc ...