• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Coldwind 2 juin 2012 17:46

Il est difficile d’être ou de ne pas être d’accord avec la problématique de l’élevage du Panga.

Il est vrai que la plupart des poissons sont omnivores, détritivores ou ont des comportements cannibales. Cela ne fait pas forcément d’eux des aliments nocifs.

Ce qui me gène avec « le Panga », c’est le caractère intensif de la production. Au bout d’un moment, l’intensif devient extrémiste.

Par exemple, je vois souvent le problème de la « vache folle » cité dans les commentaires.
Le problème de la vache folle n’aurait probablement pas existé s’il n’y avait pas eu dérive (attention, je ne suis pas en train de cautionner les farines animales).
Le problème de base était la rentabilité. Des industriels ont eu l’idée de se servir des « vaches mortes » en transformant leur protéines pour les donner ensuite à manger aux « vaches vivantes ». L’idée était que les vaches se nourrissant de substances proches de leur composition dépenseraient moins d’énergie à intégrer ces substances pré-construites à leur organisme et donc, gagneraient plus vite en croissance (réduisant les coût de production). D’autre part, on transformait ainsi une partie des pertes en profit.

Le souci était qu’on donnait à manger de la viande à un ruminant.
Cependant, on connaissait depuis longtemps le problème de la maladie de Creutzfeldt-Jakob
engendrée par ce régime alimentaire contre nature.
Une solution (?) avait été anticipée à ce problème : lors de la fabrication de la farine, il fallait la chauffer à une température seuil pour détruire les prions responsables de la maladie.

Cependant, certains industriels voulurent « gagner plus ». Comme la température dégradait au passage d’autres protéines et finalement réduisait sa rentabilité (perte de la masse produite, coût de l’énergie) ils choisirent de lésiner. C’est comme cela que tout s’est propagé....

Ce qui me gène, c’est que les problèmes sont toujours d’origine humaine. Notre système économique étant ce qu’il est, on ne peut pas pour le moment donner l’opportunité d’utiliser des moyens de production à risque à des sociétés ou des industries qui cherchent plus que la rentabilité mais des profits et des bénéfices maximums, même en période de croissance : il finit toujours par y avoir dérive et abus.

ça revient à confier la garde d’une tronçonneuse à un psychopathe.  smiley


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès