Bel article, mesuré et pertinent ; vous montrez que l’austérité version allemande ne mène qu’à la misère collective, et que l’exemple argentin, s’il reste bien supérieur, ne règle pas tous les problèmes.
On peut signaler une autre voie : l’endettement illimité avec compensation par émission correspondante de monnaie centrale qui ne circule pas (ex : l’eurobond). Pas très tentant, en fait.
En ce mercredi, la Commerzbank allemande vient d’être dégradée par Moody’s en raison de son exposition à la banque grecque. Cela confirme l’analyse que j’apporte depuis un certain temps.De moins en moins secrètement, une partie de l’U.E. souhaite se débarrasser de la Grèce mais n’a pas l’autorisation des USA pour y procéder (ni celle des grecs). On sent pointer le coup de pied au cul pour virer la Grècede force, mais les grecs pourraient utiliser l’OMC, la CEJU et l’ONU pour exiger le retour au droit ; ou à défaut la reconnaissance internationale que tous les traités ainsi violés sont caducs pour tous les signataires. A tout le moins, cela bloquerait le processus pendant quelques mois cruciaux et ce blocage peut ruiner l’économie allemande.
Bref, les grecs ont intérêt à dicter leurs conditions pour une sortie de l’UE/€ pendant que la situation politique leur offre une opportunité de ne pas subir.
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