Il existe des campagnes de prévention des conduites à risques dans les collèges sur ce sujet, mais fréquemment ambigües par crainte d’aller à l’affrontement avec des jeunes dont la perception festive du cannabis va avec une imagerie des médias toujours très permissive et laxiste. Nous savons bien que nous vivons sous le signe d’un chacun pour soi qui encourage la recherche de petits plaisirs égoïstes, véritable mode de vie qui domine une société en crise au regard de ses valeurs collectives. Mais le cannabis fait vraiment des dégâts dans la jeunesse populaire de nos banlieues et il faudrait un tout autre message que celui d’une Cécile Duflot aux arrière-pensées électorales mais aussi qui confond un usage bobo friqué poste soixante-huitard ultra-individualiste du joint, avec une grande question de société qui met en risque la vie de millions de jeunes déjà hypothéquée par une origine sociale moins favorable. Par-delà la question de santé publique qui est sous-jacente à ce débat et mériterait une autre attitude de la part d’un ministre de la France, il faudrait en revenir aux enjeux que le cannabis engage relativement à la question sociale et à l’idée qu’on se fait d’une société, de la façon dont elle considère sa jeunesse, ses enfants.
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