• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


nihalem 4 juillet 2012 21:58

Le crédit accordé par une institution est un droit à tirer de la monnaie disponible dans la trésorerie de cette institution. Ce n’est pas cette monnaie elle-même bien qu’elle y ressemble beaucoup. Exactement comme un chèque n’est pas le crédit sur le compte de la banque pré-remplissant le chèque, mais un droit à tirer sur ce crédit. Dans les deux cas, la chose est prouvé par le défaut du moyen de paiement : la banque peut faire faillite et ne pas donner la monnaie promise en échange du crédit. Le chèque peut aussi être en bois.

La monnaie au sens strict elle, par exemple le billet de banque, ne fait pas défaut : on détient ce billet point. La monnaie au sens strict est donc la monnaie qui est libératoire de tout paiement pour les parties contractantes.

Cette définition de la monnaie est contestée par les libéraux au nom de la faculté du crédit à influencer les prix, etc. et à être un moyen d’échange extrêmement répandu, beaucoup plus que la monnaie stricte. C’est vrai, sauf que la monnaie reste irremplaçable et intimement liée à la souveraineté de l’État. De sorte que je suis obligé de rendre compte de cette confusion et de dévoiler, de décortiquer progressivement pourquoi je ne coupe pas les cheveux en quatre en montrant l’importance de la monnaie la plus libératoire possible : la monnaie souveraine, indispensable à un fonctionnement optimal de l’économie (donc du marché si cher aux libéraux !)

Ça vous va mieux ainsi ?


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès