Bon article, je réitère ma pensée à propos de l’article précédent sur ITER :
La fusion nucléaire est « le point haut » des
réactions nucléaires qui transforment l’hydrogène en hélium. Comme le
font toutes les étoiles qui produisent leur lumière...
Notre
connaissance scientifique peut-elle reproduire le comportement des étoiles ? Il y a
peut-être des limites que nous pouvons pas franchir (pour l’instant) ?
Pourquoi s’obstiner dans le nucléaire connaissant le danger et sachant
que la théorie est incomplète ? Affinons d’abord la théorie puis
expérimentons...
La fission nucléaire, qui est une réaction simple, n’est pas encore maîtriser et la connaissance des particules élémentaires est incomplète alors pourquoi continue-t-on à jouer avec sachant que la théorie est inachevée ? Je parle de la fission et il est évident que les connaissances sur la fusion doivent progresser.
Dans les années 90, si l’on faisait un DEA dans le domaine du
nucléaire (en France), on ne pouvait pas soutenir en public son
diplôme ; les responsables invoquaient le « secret industriel » et le
diplôme était obtenu sans soutenance ! C’est un comble non ? Qui fait la
loi scientifique, l’université et la recherche fondamentale ou une
entreprise baignée dans des enjeux financiers qui fait joujou avec les
atomes sans qu’un regard extérieur et avertie puisse vérifier les
expériences/manip. Je trouve ça aberrant ! C’est une honte pour la
science et cela prouve que l’argent domine la théorie.
Pourquoi en
serait-il autrement avec la fusion nucléaire sachant que la fission
(déjà) est incontrôlable. Pourquoi continue-t-on à construire des
centrales sachant que ne nous savons pas les démonter ? EDF fait
actuellement des profits et nos petites enfants devront payer pour
démontrer des dizaines de réacteurs construits. C’est une honte !
Il y a une différence entre une formation universitaire et
fondamentale et une formation appliquée comme celle des ingénieurs. Les
ingénieurs (globalement j’entends) sont le « bras armée » des apprentis
sorciers baignés dans les enjeux financiers (ou militaires). Il ne peut y avoir
d’éthique dans ce cas là (dans le domaine du nucléaire, des
nanotechnologies, des médicaments...).
La formation théorique et
universitaire, ainsi que la recherche fondamentale, est désintéressée
financièrement, le cerveau est pleinement disponible et non « prostitué »
aux seuls enjeux financiers des entreprises. La « possible » prostitution
de l’esprit, c’est le terme que j’emploie, pour qualifier et préparer
mes élèves qui se destine à la formation d’ingénieur. Et le pire, c’est
que les élèves comprennent cela, mais ils savent pertinemment que
l’argent domine tout et c’est ce qui compte pour eux. Cela vous choque ?
Vers qu’elle société se dirige-t-on ?
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