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Pas étonné par cette nouvelle. La privatisation à terme de tous les services publics (sauf police, justice et armée, suivez mon regard...) fait partie de l’agenda des négociateurs européens (sans mandat du peuple) dans le cadre de l’AGCS. La gangrène étant avec la stratégie du choc ce qui marche le mieux là nous avons ici la première, c’est tout.
L’existence de bourses universitaires est par ex un manque à gagner criant pour les opérateurs privés et sera tôt ou tard sur la table de négociations pour remédier à cette « concurrence déloyale ». Quand les marchés sont saturés on rebondit sur d’autres voilà tout.
On peut faire un parallèle avec l’augmentation de la durée de cotisaton pour une retraite à taux plein quand la combinaison d’études longues, de périodes de chômages inévitables et de l’ostracisme envers les quinquas (l’état de santé aussi pour les travailleurs manuels) rend l’opération improbable pour in fine une bonne proportion de la population.
Une génération qui devra vivre, éventuellement avoir des gosses, préparer une retraite décente qu’on ne veut pas lui donner et assumer au mieux tous les soucis de la vie que la protection sociales en lambeaux n’assumera plus, a en effet, plutôt intérêt à ne pas s’endetter dès le départ, même si les acteurs économiques sont incapables d’une telle métaréflexion (seul en principe un Etat soucieux de sa population le peux en plus de nous). Evidemment la crise actuelle est mourante à brève échéance et le peak-oil et la concurrence accrue des émergeants sont des prophéties de cassandres. Dormez en paix braves gens.
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