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Stuart Stuart 11 septembre 2012 15:58

D’accord avec King pour dire que la sexualité masculine diffère de la sexualité féminine. Mais vous parlez de la sexualité masculine sans connaître du tout la féminine... Et c’est bien normal puisque c’est là un sujet bien taboo encore aujourd’hui. 

Alors je suis une femme et pour info, nous aussi pouvons avoir, enfant, des fantasmes et une furieuse envie de se masturber ! Même que la masturbation, on peut s’y adonner avant la puberté ! Mais ça c’est pas bien du tout, c’est mal, c’est sale et dégradant. Bouh c’est pas vrai, il faut taire ces horreurs ! Et pourtant... A 5 ans, on aimait bien une copine et moi se caresser là où ça se faisait du bien. Mais on avait bien compris qu’il fallait pas en parler car les adultes ils allaient froncer les sourcils tout de suite. Et du coup même avec d’autres copines c’était dur d’en toucher un mot. Je me suis souviens avoir toujours eu du mal à en « parler » parce que je ne connaissais pas les mots, je ne savais pas comment appeler ça. Je parle pas de pénétration, ça c’est à 10 ans quand mon amoureux avait essayer de me mettre un doigt et j’avais pas aimé. C’est un petit peu plus haut que ça faisait du bien mais ça il l’a compris que plus tard ! Oh et à 13 ans je rêvassais durant le cours que mon prof de SVT me prenne sur la table. 

Je pense sincèrement que les enfants ont une sexualité. J’espère ne pas me faire bruler vive sur la place publique en disant cela, mais faut arrêter un peu ces conneries de déséquilibre mental qu’engendrerait forcément une sexualité plus ou moins active chez un(e) gamin(e). 

Ce que je concède, c’est que la sexualité d’un adulte diffère de la sexualité d’un enfant. Je ne suis cependant pas opposée, dans l’idée, à une « éducation sexuelle ». D’un point de vue très détaché des morales religieuses bien sûr. Ce serait plutôt une question... philosophique : pourrions nous éventuellement expliquer à un enfant que le sexe n’a rien de diabolique et sale, que c’est parfaitement naturel et que ça fait du bien au corps comme à l’esprit ? Jusqu’à même pourquoi pas, une démonstration, passer de la théorie à une pratique (modérée) ? Si c’est fait dans le respect des corps ; si ça fait du « bien » et pas du « mal ». On pourrait en discuter ; malheureusement le débat est tué par la réponse ô combien pertinente « tu es pro-pédophile ! ».

On sait très bien qu’à 10 - 12 ans, ça s’asticote en bas et dans la tête, qu’on cherche à en savoir plus. Et c’est bien dommage qu’à cet âge là les références se trouvent sur le net avec du porno bien hard (et excessivement machiste). 
Mais pour les filles, c’est le néant total... Très difficile de seulement trouver un petit film érotique qui ne mette pas les femmes dans une condition de chienne. Beau modèle pour une enfant ! 

Après pour les adultes qui, dans nos sociétés actuelles qui condamnent très violemment la pédophilie, et qui malgré ça, recherchent des relations sexuelles avec un enfant, c’est qu’il y a un trouble quelque part. Un trouble plutôt psychiatrique. A mon sens, le problème est plus d’ordre médical que pénal. J’arrive pas à voir ces horribles bonhommes comme des horreurs abjectes de la nature, mais comme des patients... (je suis étudiante en médecine, ça doit être une déformation professionnelle sans doute).

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