Pour le reste, ça semble de bonnes propositions à essayer. Les demi-années souples, c’est original, des sortes de groupes de niveau intermédiaires. Le redoublement fait quasiment l’unanimité contre lui, seules les habitudes et des réticences politiques (suspicion de laxisme « de gauche ») le maintiennent encore.
Néanmoins, j’ai constaté avec mes enfants un retour au classicisme, récitations, fables, rédactions, calcul, et un recentrage sur les bases.
Il faudrait aussi parler d’un tabou (en ai entendu parler à la radio une fois malgré tout), le niveau des instits en français, pas toujours celui qu’il devrait être... - et qu’il était du temps des Ecoles normales - malgré le bac plus 5 absurde et démagogique qui a surtout servi à transférer aux parents la charge des études....
Autre tabou : le temps perdu, les nombreuses activités extra-scolaires, les rencontres sportives, les visites de musée d’art moderne à un âge où ils en ont rien à cirer, le stage de troisième dit « d’observation » où les parents doivent mendier auprès des entreprises pour que leur enfant ait le droit de manipuler des cartons, à charge pour eux de faire le transport scolaire durant ladite semaine... , les profs absents non remplacés, ou absents pour cause de voyages linguistiques, de stages.
Quant à la certification en langue étrangère qu’on leur demande, c’est la pire ânerie que le Ministère a jamais mise en place : ils n’auront jamais l’aisance nécessaire à l’initiation dans une langue étrangère, la majorité choisira de valider l’anglais, ce qui limitera le « choix » des élèves (choix inexistant de toute façon structurellement), faisant ainsi boule de neige en faveur de l’anglais pour tous de la maternelle aux établissements supérieurs.