@L’auteur « Le piratage d’œuvres numériques est en chute libre et les mentalités ont singulièrement évolué en quelques mois. »
Vous préparez sans doute un concours d’entrée à l’école du rire ?
Si votre propos prétend au sérieux, le simple fait de reprendre le terme de « piratage » pour désigner l’échange de données sous licence vous disqualifie d’emblée. On pourrait à la limite admettre métaphoriquement le terme de « piratage » appliquée à une industrie éditant clandestinement et vendant des produits culturels en spoliant les auteurs. Mais un jeune qui enregistre sur sa clé usb des musiques circulant sur Internet est dans la même situation que celle dans laquelle nous étions il y a 20 ans lorsque lorsque nous enregistrions sur cassettes des musiques passant sur les ondes de la radio, pour nous-mêmes ou pour nos amis. Ce n’est ni du « piratage » ni du vol.
Cela vous semble normal qu’une personne qui chante une fois puisse vendre sa chanson 1 million de fois ? Pourquoi serait-ce normal ? Ce n’est ni normal ni juste. Simplement la technique le permet. C’est ainsi.
Eh bien ! la technique permet aussi d’autres choses et ce n’est ni bien ni mal, c’est ainsi.