@anthony
Bravo pour votre article qui est clair, précis et bien argumenté. Je pense que c’est parce qu’il « coince » les détracteurs dans les fondements de leurs « opinions-croyances » que ceux-ci en deviennent furieux ou insultants et notamment qu’ils comprennent de travers ce qui était pourtant clairement exprimé par vous.
Je laisse de côté la notion de « droit à l’enfant » qui n’existe pas mais par contre je voudrais ajouter un mot sur la notion de « droit de l’enfant » qui est souvent utilisée mais dont on ne précise pas le contenu.
Ce que les gens nomment « droit de l’enfant » concerne en fait les obligations des parents : assurer nourriture, logement, confort, éducation, environnement sécure et affectueux.
MAIS :
Qui serait prêt à entendre complètement un véritable « droit de l’enfant » ? Et que recouvrirait ce terme ?
Par exemple : si l’enfant vous dit « Je ne veux plus de
vous comme parents, je vous déteste, je veux être le fils de...la
voisine / de Tatie / de la mère de ma copine / ou bien encore de
Tonton Albert et Tonton Jean ??
Cet étrange
« génitif » dans droit de l’enfant ne
recouvre-t-il pas en réalité le droit absolu du-des parents et de
leur seule « loi » selon leur bon plaisir, redoublant le
statut d’ « infans » (« celui qui ne parle
pas) de l’enfant ? (Dont on voit le versant pathétiquement négatif et inacceptable dans les maltraitances dont sont victimes des enfants de familles pourtant composées d’un père et d’une mère...apparemment parfaitement hétérosexués).
Enfin j’approuve la différence que vous rappelez entre parenté (génétique) et parentalité (le fait d’être parent, d’occuper cette fonction) qui peut être le fait de n’importe qui pour peu qu’il soit en position de le faire. C’est-à-dire comme disait Lacan : « Est père celui qui est à la place du père ». Pareil pour la fonction maternelle (qui était souvent occupée de fait par les nourrices, etc.).
Bon courage. Tenez bon !
Jacques Laffitte (rien à voir avec l’autre JL)