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soi même 27 janvier 2013 01:40

vous pouvez toujours essayer de blanchir Robespierre, il y a un fait qui est incontestable.
« il entre le 27 juillet 1793 au Comité de salut public, où il participe à l’instauration d’un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur, dans un contexte de guerre extérieure contre les monarchies coalisées et de guerre civile (insurrections fédéralistes, guerre de Vendée...). »

Il est liée à la Terreur, et c’est le dernier qui en devient sa propre victime.
Suite à cela Mort, la Terreur cesse, qui montre bien qu’il est étroitement lié à cela.

« Au Comité de salut public

Membre de la commune insurrectionnelle lors de la chute de la Monarchie (août 1792), il se montre très prudent lors des massacres de Septembre : il théorise la Révolution plus qu’il ne participe aux événements. Il est le mieux élu des députés de Paris à la Convention (338 voix sur 525 votants) et devient l’un des chefs de la Montagne. Il vote pour la mort de Louis XVI (La clémence qui compose avec la tyrannie est barbare) et provoque la chute des Girondins dont il a été le principal accusateur le 31 mai 1793. Membre du Comité de salut public, il frappe sur sa gauche les hébertistes avec l’appui de Danton en mars 1794 avant de se retourner sur sa droite contre les Indulgents et dantonistes. Après la chute des factions, il se trouve l’homme le plus influent de la Révolution : membre du Comité de salut public, maître du club des Jacobins et de la Commune de Paris qu’il a fait épurer au profit de ses partisans.

Le 5 février 1794, il s’était fait le défenseur de la Terreur associée à la vertu : La terreur n’est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier, qu’une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressans besoins de la patrie. Louis-Sébastien Mercier devait le qualifier de sanguinocrate.

La Grande Terreur

Il se montre soucieux de moraliser la Terreur en faisant rappeler les terroristes les plus féroces et en centralisant la répression à Paris par la suppression des tribunaux révolutionnaires des départements. La loi du 10 juin 1794 (22 prairial an II) aggrave la Terreur après un attentat contre Collot d’Herbois et une tentative contre Robespierre. Le rapporteur, Couthon, fidèle robespierriste, déclare : Le délai pour punir les ennemis de la patrie ne doit être que le temps de les reconnaître. Il s’agit moins de les punir que de les anéantir. Il n’est pas question de donner quelques exemples, mais d’exterminer les implacables satellites de la tyrannie ou de périr avec la République. Les ennemis du peuple devaient être condamnés à mort : répandre des fausses nouvelles relevait de cette catégorie. L’interrogatoire préalable et la présence d’avocats étaient supprimés, les preuves matérielles ou morales dispensaient de l’audition de témoins. L’article 16 précisait : La loi donne pour défenseurs aux patriotes calomniés des jurés patriotes ; elle n’en accorde point aux conspirateurs. Face aux protestations de certains députés, Robespierre réplique :

« Qu’on examine cette loi. Au premier aspect, on verra qu’elle ne renferme aucune disposition qui ne fût adoptée d’avance par tous les amis de la liberté ; qu’il n’y a pas un seul article qui ne soit fondé sur la justice et la raison ; qu’il n’est aucune de ses parties qui ne soit rédigée pour le salut des patriotes et pour la terreur des aristocrates. Citoyens, on veut vous diviser, on veut vous épouvanter ; eh bien, qu’on le sache donc, c’est nous qui avons défendu une partie de cette assemblée contre les poignards que des hommes animés d’un faux zèle voulaient aiguiser contre nous. Nous nous exposons aux assassins particuliers pour poursuivre les assassins publics ; nous voulons bien mourir, mais nous voulons que la patrie et la Convention soient sauvés. »

Après le vote de la loi, dont Robespierre a exigé un vote immédiat et unanime, il y eut 1376 exécutions en un mois et demi contre 1251 entre avril 1793 et juin 1794. »


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