intervention intéressante du forum de RMCTALK :
http://www.rmctalk.fr/fr/dossiers- [...] =reactions
Bonjour
Il me semble que sur un problème de société tel que l’utilisation du cannabis,
il ne faut pas utiliser, comme vous le faite, des avis, des pensées personnelles,
des clichées, ou des croyances infondées.
Il faut des faits et des actes vérifiés par les Pères de chacune des disciplines traitées.
C’est uniquement par cette démarche de contrôle qualité des informations,
et de validation des résultats par des chercheurs mondialement
reconnu dans leurs spécialités respective que l’on peut se forger
une opinion non biaisée et verdict.
Savez-vous qu’en France l’article L630 interdit de présenter sous un jour favorable
toutes substances inscrites sur la liste des stupéfiants.
Ainsi vous ne trouverez pas d’études Française objective sur le cannabis,
car aucune n’a pu démontrer sa dangerosité, et donc indirectement
ces études présentaient cette substance sous un jour favorable,
ces publications sont donc systématiquement refusé de parution.
Il ne reste donc qu’une vision non objective et étriqué, car seul un point de vue a le droit d’être exprimé.
C’est pour cela que l’on ne retient que le côté négatif, car celui-ci est le seul autorisé.
En revanche, dès que l’on sort des instituts Français, vers des instituts de recherche internationaux,
ou par des études commanditées directement par le gouvernement,
on peut enfin se faire un avis objectif sur la question, car là, des données réelles existent.
Pour ne pas trop encombrer mon discours, je vous invite à aller les
lires les différents rapports existant sur la dangerosité de cette
substance :
- Classification de Lewis 1924
- Classification de Delay et Deniker 1957
- Classification Pelicier et Thuillier 1991
- Classifications Peters 1991
-Classification de l’OMS 1971
-Classifications Peletier 1978
-Classifications Rocques 1998
L’ensemble de ces rapports sont unanimes quant aux effets et dangerosités aussi bien sociale que physique du cannabis,
elles sont très faibles, et incomparable avec d’autres substances légale telle que l’alcool, le tabac,
les médicaments hors prescription, et ceux en prescription (BZD,
substance de substitution, anti dépresseurs, etc… et la liste est
longue).
Et bien évidement, les centaines de milliers de substance naturelle
ou de synthèse non référencé comme stupéfiant, et d’une facilité
d’accès déconcertante.
Comment expliquer ces aberrations et ces manques ?
Les recherches récentes vont même bien plus loin,
démontrant l’implication des cannabinoïdes (Substances extraites du
Cannabis sativa L.) dans notre propre corps et cerveau. Comme un système
aussi important que celui de la dopamine.
Il s’agit du système cannabinoïdes endogène, capable de générer des endocannabinoïdes de type THC,
pour que la psyché et le corps physique supporte certains types
d’événements, mais également impliqué dans la sensation de bonheur, de
bienêtre et d’apaisement.
Tous cela crédités par les recherches de Chercheurs spécialisé dans le domaine,
et accessible au public par des revue de vulgarisation scientifique tel « La Recherche » (juste quelques exemple) :
http://www.larecherche.fr/content/ [...] e ?id=15704
http://www.larecherche.fr/content/ [...] le ?id=5453
« Le débat sur le cannabis est passionné et confus. Pourtant, la recherche a beaucoup progressé,
sur tous les fronts. Et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, la plupart des scientifiques sont d’accord entre eux.
C’est ce consensus que nous présentons ici, en prenant le parti de répondre aux questions que tout le monde se pose. »
"Mais sur la question du cannabis, cet effet de brouillage est
d’autant plus regrettable qu’il masque un consensus scientifique
relativement solide.
Voilà un sujet sur lequel, en réalité, les scientifiques sont en
gros parvenus à se mettre d’accord au cours des années récentes.
C’est ce consensus que nous allons présenter. Il s’exprime au travers d’imposants rapports collectifs de synthèse. »
« Il n’y a pas de risque d’overdose. Aucun décès directement lié au cannabis n’a jamais été rapporté.
En revanche, une forte dose de D9- THC peut avoir des effets
adverses significatifs : dépersonnalisation, distorsions visuelles et
auditives, erreurs d’appréciation du temps et de l’espace, délire,
symptômes psychotiques.
Dans la plupart des cas, ces troubles disparaissent deux heures après la prise,
mais ils peuvent aussi se prolonger et justifier une hospitalisation.
En raison de la tachychardie entraînée par la prise de D9- THC, le cannabis est déconseillé aux cardiaques. »
Il est bon de souligner que parmi les critères de définition d’un stupéfiant,
il y à la notion d’addiction physique, psychologique, d’overdose, et d’action sur la psyché.
Seul ceux possédant les 3 sont stupéfiant, classification de l’ONU 1961 tableau I et II.
Dès lors, le cannabis ne répondant pas à ces spécifications, ne peut être considéré comme stupéfiant,
mais passe alors dans la catégorie psychotrope, Convention ONU 1971. Mais apparement, cela ne choqie personne au gouvernement.
« La dépendance* fait aujourd’hui l’objet d’une définition psychiatrique sophistiquée.
Disons,
pour simplifier, que c’est le fait, pour le consommateur, de ne plus
pouvoir se passer de sa drogue, même s’il le souhaite.
Mais il existe plusieurs formes de dépendance.
Beaucoup de drogues, en particulier les drogues dites dures, mais
aussi le tabac et l’alcool, entraînent, lorsque la consommation cesse,
un fort syndrome de sevrage*, avec troubles physiologiques.
Ce
n’est pas le cas du cannabis, pour lequel un syndrome de sevrage n’est
observé que chez de gros consommateurs au long cours, pendant quelques
jours seulement et sous des formes bénignes n’exigeant pas, par exemple,
un arrêt de travail.
La plupart des drogues entraînent aussi un phénomène de tolérance*.
Ce n’est pas ou très rarement le cas chez l’enfant et l’adolescent consommateur de cannabis.
Chez l’adulte, contrairement à ce qui se passe avec les drogues
dures, il ne débouche pas, en général, sur la recherche de doses plus
élevées. Au contraire, nombre d’usagers réguliers atteignent l’effet
recherché avec des doses plus faibles. »
« De fait, selon l’OFDT, les expérimentateurs de cannabis semblent essayer assez rarement d’autres produits.
Le Sénat canadien se range à l’avis de la fondation britannique
Drugscope, pour qui « la très grande majorité des usagers du cannabis ne
progressent jamais vers des drogues comme le crack ou l’héroïne. »
Alors que plus de 30 % de la population générale canadienne a
expérimenté le cannabis au moins une fois dans la vie, moins de 4 % a
consommé de la cocaïne, et moins de 1 % de l’héroïne. »
http://www.larecherche.fr/content/ [...] e ?id=17598
« Le cannabis ne sert pas qu’à voir la vie en rose. Ses vertus thérapeutiques sont nombreuses.
Trois nouvelles viennent d’être ajoutées à une liste déjà longue :
il inhiberait la prolifération des cellules tumorales dans le cancer du
sein, protégerait des accidents vasculaires cérébraux, et serait un
anesthésique local. »
http://www.larecherche.fr/content/ [...] e ?id=19824
« la Recherche, qui s’y entend en médiatisation, avait diffusé
un communiqué très alarmiste, lui, citant une phrase du rapport... qui
n’y figure pas.
Renseignements pris, il apparaît que ce rapport, demandé à l’origine par le secrétariat d’Etat, a connu quelques métamorphoses.
Une première version arrivée sur le bureau du ministre a été renvoyée, jugée pas assez scientifique.
Et entre le moment où la version finale, plus jargonnante, a été
entérinée par les « contributeurs », et la publication finale, quelques
modifications subreptices étaient apparues, une coupure ici, un ajout
là, qui donnent au rapport une tonalité ambiguë.
Aujourd’hui
encore, certains des rapporteurs ne savent pas qui a procédé aux ultimes
retouches. Peut-être le secrétaire d’Etat lui-même ? A croire que The
Lancet a raison, pour qui le cannabis est devenu « l’enjeu d’une partie
de football politique » (3) . On ne connaissait pas ce passe-temps aux
académiciens. »
De quel côté se situe la manipulation de l’opinion, chez les
pro légalisation ou chez les anti légalisation, qui est de mauvaise foi ?
http://www.larecherche.fr/content/ [...] le ?id=6709
« Le cannabis n’induit pas le besoin de produits plus forts.
Bertrand Lebeau, médecin addictologue à l’hôpital Saint-Antoine à Paris
et au centre de soins spécialisés en toxicomanie La Mosaïque à
Montreuil, le dit tout net : « Plus personne ne défend cette théorie
parmi les spécialistes de la dépendance.
Elle a surtout été un instrument de combat dans un débat passionnel
. » Exit donc l’escalade, « théorie » dénuée de toute base
scientifique. »
http://www.larecherche.fr/content/ [...] le ?id=9228
Et tout cela ne représente qu’un très faible éventail de ce que l’on peut trouver à ce sujet.
Donc les données et les statistiques existent, elles sont juste
exempt de nos informations grand public car allant à l’encontre de la
LOI.
Mais, n’importe qu’elle personne sensé et assez honnête pour ce
faire une vision objective de la question peut trouver ses réponses.
A ce titre, les cannabinoïdes ont montrés des effets fortement
supérieurs à tous les autres traitement, dans certains type de maladies
comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque, l’anorexie, la
boulimie, l’obésité, la traitement palliatif au VIH, le traitement de la
phase SIDA déclaré, l’amélioration de la qualité de vie atténué due à
des traitement anti cancer, le glaucome, la fibromyalgie etc… Et la
liste est longue, voici un livre que je vous conseil, écrit par des
médecins, des psychiatres et autres scientifiques :
http://www.editions-indica.com/
Quant aux problèmes de santé publique, là encore il s’agit
d’une belle hypocrisie, nombre d’addictologue, de psychologue et de
sociologue,
signalent que les dealers se fichent éperdument de l’âge du consommateur tant que celui-ci à l’argent pour payer le produit.
Le dealer se fiche également de l’endroit où il vend, il va là ou
est sa clientèle (devant les écoles, les facs, en boite de nuit etc...),
le dealer ne vois qu’une portée économique à son trafic, dès lors
il faut maximiser le rendement, et tant pis si pour cela il doit couper
son produit.
Et pour ce qui est du passage aux drogues dures,
évidement qu’il est facilité par le dealer qui ne vend pas que du
cannabis (bien que les statistiques montrent que les dealers de cannabis
ne vendent en générale que du cannabis) et fait donc petit à petit
tomber ces clients dans des drogues plus dures. Sans parlé des risques
pour les consommateurs d’aller dans certaines cité contrôlé par des
caïds (sans compter les désagréments pour les résidents).
Alors que si le produit est légalisé, il sera vendu en officine
(sécurité du lieu de vente), uniquement à des majeurs (demande de la
carte d’identité), personnes venu de leur propre grée et donc non
sollicité, le produit sera de qualité, non coupé, et les officines ne
délivrerons aucune autres substances donc pas de passage vers les autres
drogues. On peut de plus penser à faire de la prévention directement
dans ces officines pour déclencher une remise en question et un arrêt de
la consommation (ce que ne fera pas un dealer). De même, pour obtenir
une meilleure lisibilité, des rencontres pourront avoir lieu directement
dans ces officines afin de toucher directement le public ciblé. Il ne
s’agit en rien de mes arguments mais des faits observer dans toutes
l’Europe au niveau des pays l’égalisateur. Qui remarque également une
nette chute du trafic, et paradoxalement de la consommation.
http://www.touteleurope.eu/fr/acti [...] rogue.html
Sans compter que la tranche d’âge le plus touché par la consommation de cannabis se situe entre 14 et 24 ans.
En officine, on pourrait donc enrayé la consommation chez les 14-18
ans, ce qui fera donc logiquement baissé la tranche 18-24 ans, dont la
première prise remonte à leur période mineure. (Chen & Kandel, 1995)
Quant aux problèmes lié à la consommation de cannabis, ils
existent vraiment, il ne faut pas se voiler la face et savoir être
honnête dans les deux sens.
A ceci près que les problèmes liés au
cannabis sont rare, contrairement à d’autres substances légale ou non
Comme le montre l’étude de l’OMS de 1997,
Ou encore l’étude du Dr V. Pinzani du Centre d’évaluation et
d’information sur la pharmaco dépendance(CEIP) en Languedoc-Roussillon.
Toutes ces études soulignent également qu’aucune mort par
ingestion/inhalation de cannabis n’a été rapportée, même chez des
animaux traité avec des doses jusqu’à 1000 supérieures à la normale et
de manière continue sur 2ans.
A ce jour, plus de 137 000 publications scientifiques vont
dans ce sens. Il ne faut cependant pas négliger non plus les effets
indésirable du cannabis,
à ceci près que ces problème apparaissent exclusivement chez les
sujets dont le cerveau est en cours de construction au niveau des
interactions sociale,
professionnels, et personnels, donc chez les jeunes.
La légalisation règlerait ce problème car les jeunes ne pourraient pas s’approvisionner de manière aussi simple qu’aujourd’hui.
Car qui dit légalisation, dit également renforcement de la lutte
contre le trafic, avec des peines extrêmement lourdes afin de dissuader
tout contrevenant (un peu comme pour l’alcool et le tabac).
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