Officiellement, les bébés ne souffraient pas !
pour la circoncision des garçons (ou mois fréquent clitoridectomie des petites filles) le même type d’arguments est invoqué.
Traumatisme de la circoncision
par Marc-André Cotton
"Des mères se souviennent de ce drame avec obsession, même après de longues années. « Les cris de mon bébé restent incrustés jusque dans mes os, écrit par exemple l’une d’elles quinze ans plus tard. Son vagissement était celui d’un animal qu’on égorge. J’en ai perdu mon lait. » Une autre écrivit à son fils d’un an : « Je n’ai jamais entendu de tels cris. Saurai-je un jour quelles cicatrices sont inscrites dans ton âme ? Quel est ce regard changé que je vois dans tes yeux ? Je peux voir la souffrance, une certaine tristesse et une perte de confiance. » Une troisième a témoigné de la manière dont elle s’est détachée de son enfant pour parvenir à refouler ses sentiments : « Lorsqu’il naquit, il y avait ce lien avec mon tout petit, mon nouveau-né. Mais pour accepter la circoncision, j’ai dû couper ce lien. J’ai fait taire mon instinct naturel et en faisant cela, j’ai coupé beaucoup de mes sentiments envers lui. J’ai coupé pour refouler la souffrance et mon instinct naturel qui me dictait de m’opposer à la circoncision. » (2)
http://www.regardconscient.net/archi04/0405circoncision.html
(2) Ces témoignages sont extraits de Mothers Who Observed Circumcision
http://www.circumcision.org/mothers.htm
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