Effectivement si la Deutsche Bank a une « casserole au cul » de 55 000 milliards d’euros (20 fois le PNB annuel allemand), on comprend mieux l’intransigeance allemande.
Mais bon en même temps ce graphique montre bien ce qui s’est réellement passé...
La Grèce n’aurait probablement jamais dû intégrer la zone euro. L’effet d’ascenseur sur le coût de la vie et les salaires était une bulle et quand elle crève et que le coût de la vie est maintenu par une devise catastrophiquement forte pour eux le plongeon est brutal.
Je pense sincèrement que l’histoire jugera que la Grèce devait sortir de l’euro et de la CEE, faire défaut sur sa dette (à défaut s’engager à terme choisis par elle de rembourser les capitaux empruntés à taux d’intérêt nul), reprendre le contrôle de son émission monétaire.
Personne ne sait plus où vont les Grecs, mais je doute qu’ils soient seuls bien longtemps.
Plus le temps passe plus la probabilité que le peak oil soit sur nous augmente. Qu’on soit sortis de cet épisode avant en ayant les reins assez solides pour encaisser le choc ressemble déjà à une utopie. Quand la seconde onde de choc tapera la première nous allons connaître le bonheur...
Nous avons vécu un beau rêve. Apprécions la gueule de bois sévère qui arrive et réapprenons à nous interresser à la démocratie et à la politique. Il y va de la survie de nos sociétés.
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