@ cercle des volontaires
Rappelons le paragraphe exact à l’origine du litige, je cite :
« La filière viande doit enfin répondre à des attentes sociétales croissantes, notamment en faisant face au défi environnemental et en renforçant la transparence sur le bien-être animal. Dans cette perspective, la mission propose un étiquetage systématique du mode d’abattage des animaux. »
Ce texte ne précise absolument pas s’il s’agit d’abattage halal ou cascher, mais simplement de transparence sur le bien-être animal.
Par conséquent, ce texte ne s’attaque pas à la religion juive ni à la religion musulmane, mais au manque criant d’information du consommateur sur la façon dont a été abattu ce qu’il mange.
Personnellement, en tant que consommateur, j’exige de savoir de façon certaine que ce que je mange a été abattu après étourdissement. D’une part pour des questions de bien-être animal, d’autre part pour des questions de « taxes privées » reversées aux organisateurs d’abattage rituel servant entre autres à édifier des lieux de culte auxquels je refuse d’apporter la moindre contribution financière.
Mais il existe un problème plus général, celui de l’existence de dérogations à la loi commune pour des raisons religieuses. La loi prévoit un étourdissement préalable des animaux avant abattage, cette loi doit être la même pour tous, et aucune dérogation ne devrait être accordée.
De même, la loi interdit les violences à enfants, l’exercice illégal de la médecine et les mutilations non médicalement justifiées. Cet ensemble de loi interdit la circoncision par l’imam ou le rabbin, et interdit les circoncisions autres que celles qui sont médicalement indispensables, lesquelles n’existent quasiment plus ( le traitement moderne du phimosis consiste en l’application de crèmes contenant des dérivés de la cortisone, et, en cas d’échec, à une plastie préputiale et non une circoncision.).
Faisons cesser toutes les dérogations à la loi commune fondées sur des motifs « religieux » !