Eric vous n’êtes pas très objectif, vous démarrez avec ceci :
« ... Sauf que l’enseignement privé catholique sous contrat, ... »
Au risque de vous décevoir, il n’y a pas que des établissements catholiques dans l’enseignement privé. Premier point.
Deuxième. Vous parlez des moyens du privé.
D’abord TOUS les établissements privés dont vous parlez sont sous contrat avec l’EN, c’est à dire que pour chaque enfant inscrit et suivant les cours d’une filière reconnue soit par le programme enseigné, soit parce qu’elle amène à un diplôme d’état (exemple le bac) l’établissement touche une subvention. Celle -ci sert à payer le salaire du professeur, l’entretien des locaux et le matériel pédagogique. Alors quand vous parlez de moyens et du coût quotidien d’un paquet de cigarettes ... Franchement vous ne savez pas de quoi vous parlez.
N’importe qui peut prétendre qu’un produit ou un service ne coûte rien si il est subventionné à 95%, Il n’en demeure pas moins que si l’usager débourse chaque jour le prix d’un paquet de cigarettes, l’Etat lui paye la cartouche comme dans le public !!! Si l’enseignement privé n’était pas subventionné, il y aurait moins d’établissements, moins d’élèves et il serait réservé à une petite élite non pas cultuelle mais aisée financièrement.
On pourrait parler longuement de la moralité du financement public par l’état laîc et républicain d’un enseignement confessionnel privé, mais tel n’était pas le propos de l’article.
Troisième. Le niveau des professeurs.
Je n’ose pas vous rappeler que les établissements privés (du fait qu’ils sont sous contrat avec l’EN) sont dans l’obligation de recruter des professeurs ayant un niveau qui leur permettraient d’enseigner dans le public. Donc question profs moins diplômés, vous repasserez.
Ceci étant au sein de l’EN, il y a un problème avec le recrutement des profs actuels, il y a quarante ans, vous passiez le concours pour rentrer à l’école normale, l’année de votre bac. Vous pouviez ainsi devenir instit avec le bac seulement et la plupart des instits n’étaient pas moins bons, ni meilleurs que les actuels. Aujourd’hui il faut bac + 5 pour passer le concours. Donc quand vous avez un niveau d’ingénieur pour apprendre aux gamins à lire et à compter, n’est-ce pas un gâchis quelque part ? Doit-on s’étonner de problèmes de recrutement ?
Quater. Le rapport qualité prix de l’enseignement privé ?
Parlons-en ! Notamment de ce que l’on appelle « les boîtes à bac » qui mettent dehors les élèves les moins performants afin de préserver leurs statistiques de réussites aux examens. Généralement l’EN récupère les élèves lourdés du privé et tentent de les amener à la fin d’études avec les difficultés que l’on peut imaginer quand ils ont des lacunes ...
Dernier point. Si le niveau de référence que vous évoquez est similaire à celui de votre post dans l’acquisition et la maitrise de la langue écrite,… Alors on comprendra aisément que nous puissions avoir un problème d’enseignement. IYSWIM
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