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soi même 6 février 2014 17:14

Merci pour votre article, l’offre doit être égal ni plus ni moins que la demande.
C’est à dire, que l’on sera à terme dans l’obligation économique de pas pouvoir produire plus ce qui est nécessaire.

C’est une loi économique est développer dans différents ouvrages de Rudolf Steiner,

Éléments fondamentaux pour la solution du problème social, Éditions Anthroposophiques Romandes, Genève :

Cours d’économie et Séminaire, Éditions Anthroposophiques Romandes, Genève, 2004

Nicanor Perlas, La société civile : le 3e pouvoir - Changer la face de la mondialisation, Préfaces de Bernard Ginisty, Agnès Bertrand et Mohammed Taleb ; Éditions Yves Michel, 2003.

5. La tripartition sociale
comme plastique de la pensée et de la volonté
Nous avons vu que la tripartition sociale se caractérise par deux traits fondamentaux :
( http://www.triarticulation.fr/Institut/FG/ArticlesFR/2000-12-006-Thmj.html )

( L’économie est devenue mondiale, l’organisme social dans sa totalité n’est rien de moins que la planète entière. Et c’est à ce niveau que la mission actuelle de l’humanité (développer l’âme de conscience) peut et doit se réaliser. Il s’agit de remplacer l’idée absurde du profit comme moteur de l’économie (idée dépassée remontant à l’époque où il n’existait encore qu’une économie d’échange) par celle d’une dynamique de la conscience planétaire. De partout s’éveillent des voix et des consciences qui nous incitent à nous inquiéter de ce que l’on a nommé à juste titre, la mise à sac de la planète. Ce que l’on appelle la pensée écologique pourrait aussi bien s’appeler la pensée de l’âme de conscience. Celle-ci en effet, nous confronte partout aux forces de mort, de destruction, elle nous appelle de toutes parts au meurs et deviens ! c’est-à-dire, à la résurrection des forces vivantes de connaissance qui ne peut s’opérer que si le moi humain imprègne la pensée des forces de volonté, seules capables de la métamorphoser à partir d’elle-même.
La conscience planétaire ne se développera qu’à partir d’instances associatives regroupant consommateurs, producteurs et distributeurs qui traverseront tous les secteurs de l’organisme social de processus de conscience. Une économie de la sorte, non plus à courte vue, ni orientée exclusivement sur le principe étroit et égoïste de profit, mais considérant partout l’intégration organique du tout et de la partie, ne pourra que tenir compte de l’environnement social, humain et naturel.
Aussi, peut-on dire que s’il est tout aussi absurde de parler de droits de la nature que d’une liberté de la nature (la liberté n’est jamais une donnée naturelle), il est par contre tout a fait juste de parler d’une socialisation de la nature, dès l’instant où la vie économique sera assainie et que les critères de la production ne correspondront plus à des critères autres que strictement économiques (une production au service de l’humanité orientée vers les vrais besoins humains) ; dès cet instant les nécessités de protection de la nature et de l’environnement ne relèveront ni du droit, ni de la vie culturelle, mais bien de cette vie économique reposant sur ses propres bases et seule apte à servir de support à une conscience planétaire écologique (conscience universelle des rapports du tout et des parties, de l’universel et du singulier). Et il en va de même pour les problèmes si aigus aujourd’hui du chômage et de l’inflation. Tous ces problèmes pourraient être facilement réglés par l’autorégulation associative des processus économiques. C’est en ce sens que l’économie devrait être sociale(au sens de socialisée) ou fraternelle (au sens de la loi écologique de solidarité du tout et de la partie).
Ceci nous permet d’esquisser une des multiples manières dont pourrait être résolu le problème de la désignation des responsables d’une entreprise dans une société organisée selon la tripartition :
Nous constatons en effet que la résolution du problème pratique précis posé ici en exemple, nécessite l’action conjuguée des trois pôles macrosociaux et des trois instances microsociales correspondantes de l’entreprise, autrement dit, l’interaction vivante du macro et du micro-social.)


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