• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Koestler 28 mai 2014 14:34

Le président de la République française a pris la parole à la télévision le lendemain du scrutin, ce jour-là il a fait savoir que ce résultat, 13,93% de soutien dans la population, avec des départements, plusieurs départements dans l’Est et le Sud-Est de la France où la population a accordé à son parti moins de 10% des suffrages ! (Var, Alpes-Maritimes, Savoie, etc.) ne changeait rien, qu’il n’y aurait pas dissolution de l’Assemblée, que ce désaveu sans appel, historique, inédit dans la République, il passerait outre. 


Moins de 14% des suffrages, c’eût été à peu près le score électoral de Pierre Laval en mai 1944 si des élections avait pu se tenir à ce moment. Un gouvernement qui choisit d’ignorer un tel score électoral en sa défaveur n’est plus démocratique, son mépris de la volonté populaire qu’il piétine le fait sortir de la décence démocratique. 

La comparaison avec le gouvernement Laval n’est pas anodine : le gouvernement Laval, à l’instar de celui de celui de Hollande-Valls, face à l’impopularité de ses politiques, annonçait ce que Hollande a annoncé aux Français lundi dernier : plus de la même chose et à régime plus intensif encore, car s’il y a des mécontents, c’est parce que nous ne sommes pas encore allé assez loin dans ce que nous nous proposons de faire. Tel était le discours de fuite en avant de Laval sous l’Occupation et tel est le discours « européiste » de la clique d’allumés qui dirige la France. C’est le discours des totalitarismes, sourds et aveugles, et exaltés, qui entendent guérir les maux auxquels ils président en redoublant les doses des actions qui les ont causés.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès