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  • Koestler 18 juillet 2014 17:27
    Correction 

    lire ci-dessus :

    Comment, dès lors, la répulsion qui n’est que la symétrique de cet attrait serait-elle, 
    en elle-même et non par ses éventuelles conséquences sociales sur le bien commun, plus condamnable ?


  • Koestler 18 juillet 2014 17:08
    Un problème se pose lorsqu’on distingue et définit le sentiment racialiste, le rejet (ou l’attraction !) que suscite un type humain autre que le sien en référence à la rationalité. Les réactions d’ordre... épidermique (!) face à un type humain sont humaines en ceci qu’elles relèvent non de la rationalité mais de la passion. Il s’agit d’une passion comme peut l’être le sentiment amoureux ou le rejet de qui ne nous plaît pas ou celui des traits qui, dans une personne, sont communs à d’autre personnes et de ce fait forment un type humain que l’on ne souhaite pas fréquenter. Chacun a le droit d’aimer ou de détester qui il veut. La race inspire parfois des attraits légitimes qui peuvent être très puissants et les couples mixtes qui se forment par passion en témoignent suffisamment. Comment, dès lors, la répulsion qui n’est que la symétrique de cet attrait serait-elle, en elle-même et non par ses éventuellement conséquences sociales sur le bien commun, plus condamnable ?

    Le sentiment amoureux, comme le rappelait Céline en précisant qu’il était « l’infini à la portée des caniches », est aussi bête, imbécile, irrationnel et relié au bas-ventre que le rejet raciste. Vous pourrez organiser toutes les réunions publiques que vous voulez, vous ne parviendrez jamais, en dépit de magistrales démonstrations sur l’irrationalité intrinsèque du sentiment amoureux, à empêcher que des gens continuent de laisser naître en eux ce sentiment, ces pulsions qui aboutissent neuf fois sur dix à du malheur, de la déception, des contraintes de vie de couple, de la tromperie, de l’amertune et du dépit.

    Pourquoi et comment alors, condamner le racisme et le combattre ? Réponse : en le découplant du champ des préoccupations de la vie morale et intime pour ne s’intéresser qu’à ses effets sociaux. Car c’est bien en se détournant du plan moral et philosophique kantien (rationnel vs irrationnel) et de la sphère de l’intime que la lutte contre le racisme peut éventuellement prendre un sens : seul le plan existentiel et institutionnel doit intéresser le débat citoyen sur le racisme. Donc : SEUL le meurtre ou le forfait caractérisé (vol, viol, actes de barbarie, etc.) dont le mobile puise dans l’aversion pour la race ou le type humain prêté à la victime mérite que la justice intervienne en alourdissant les peines. Les sentiments humains sans conséquences autres que dans la sphère intime, que ceux-ci soient positifs (attrait, sympathie, sentiment amoureux, etc.) ou négatifs (aversion, déplaisir, non-fréquentation, etc.) ne doivent en aucun cas être objet d’inquisition morale ou judiciaire, et les propos qu’ils suscitent pas davantage. Si je vous compare à un jeune singe ou si vous me comparez à un vieux champanzée autiste, nous pourrons nous attaquer mutuellement en justice pour injure publique, mais en aucun cas, nos éventuels sentiments racialistes respectifs ne doivent être jugés EN TANT QUE TELS. Vous avez parfaitement le droit de me comparer à un singe. Vos sentiments à mon égard ne doivent être jugés que s’ils motivent des actes d’agression ou des préjudices qui sont eux-mêmes qualifiables au pénal.

    S’agissant de « préjudices eux-mêmes qualifiables au pénal », j’entends évidemment toute discrimination qui repose sur une aversion pour le type humain prêté à la victime : refus d’un emploi quand il y a preuve que ce refus est exclusivement motivé par cette aversion, exclusion de fonctions ou de privilèges légitimes, etc.

    On assiste en France à l’incursion du politique dans ce qui relève du sentiment passionnel et du droit inprescriptible de chacun de détester ou d’aimer qui il veut, cela au nom du « vivre ensemble ». Le « vivre ensemble » doit demeurer chose optionnelle, en aucun cas être imposé. La seule imposition d’un « vivre ensemble » au cours des 100 dernière années, le seul exemple qui dans l’histoire de ces cinq dernières générations illustre le vivre-ensemble imposé, est CELUI DES CAMPS : au Goulag en Union Soviétique, où le « vivre ensemble » était obligatoire et bien sûr dans les circonstances tout aussi tragiques sinon plus des camps installés en Europe centrale et de l’Ouest dans les années que le moderne a pour habitus de désigner comme « les plus noires de notre histoire ».

    En résumé : personne ne doit être contraint à ce que les psychologues appellent « un travail sur soi » en matière d’attraction ou de répulsion envers des groupes humains. Pas de camps de rééducation comme en Chine communiste, PAS DE CAMPS VIVRENSEMBLISTES et pas de morale kantienne sur l’irrationnalité des sentiments éprouvés face à un type humain qui n’est pas le sien. Tous les sentiments sont légitimes ; ce qui ne l’est pas : l’inquisition, la pression sur les citoyens constitutionnellement libres de les ressentir, de les vivre et de les faire connaître.
     


  • Koestler 18 juillet 2014 15:02
    Je ne comprends pas votre raisonnement et en particulier l’alternative que vous posez. Mon incompréhension ne porte pas uniquement sur le fond, elle touche aussi aux concepts que vous manipulez et à la syntaxe de votre propos. Par exemple, impossible de savoir de quels « effets de manche » exactement vous parlez (ceux de « nos élites hypocrites » ? ceux de certains intervenant ici dont éventuellement ceux que vous me prêteriez ?) et comment « le manque de confiance que manifestent nos élites hypocrites à l’égard de la capacité du vulgum pecus à avoir de lui-même le recul intellectuel nécessaire face à des propos racistes » peut-il bien entamer « notre confiance en la bonté humaine » ? 

    Je ne vous réponds pas cela pour vous casser les pieds et je ne fais pas l’idiot à dessein. Je ne demande pas mieux que de vous comprendre. Pouvez-vous reformuler votre pensée s’il-vous-plaît ?
     


  • Koestler 18 juillet 2014 13:46

    La proposition de la lutter contre le racisme « par l’intelligence » est louable, évidemment. Cependant, le racisme est une question politique en France. Il constitue un thème d’action politique mis en avant, valorisé et exploité par diverses formations politiques. Dès lors il cesse d’être affaire de psychologie individuelle et d’éducation personnelle et oblige à s’interroger sur l’expression politique de masse du sentiment racial et sa version néfaste au bien commun : la discrimination et la haine raciales dans l’histoire et dans l’actualité sociale et politique du pays. La France est-elle dans son histoire marquée par des mouvements politiques, s’appuyant sur la masse, pesant sur le cours et l’évolution de la société, qui furent inspirés par le sentiment racial ? Force est de constater que non. Ce fut et c’est encore le cas dans un certain nombre de pays : les Etats-Unis d’Amérique jusque dans les années 60, l’Afrique du Sud, la Chine (la « révolte des Boxers » était inspirée et propulsées par la xénophobie des masses chinoises, lorsque le Blanc risquait le lynchage parce qu’il était blanc), et dans le cas de l’anti-sémitisme, l’Allemagne, voire la Russie et la Pologne, mais pas en France. Il y eut certe des thèses politiques anti-sémites en France, mais ces thèses (le maurrassisme, etc.) ne connurent cependant aucune expression de masse, ne donnèrent lieu à aucun pogrome, et aucun ghetto juif ne fut constitué historiquement en France, avant ou après Maurras et Drumont. 


    Qu’en déduire ? Ceci : la politique anti-racialiste promue et promulguée par le pouvoir en place en France depuis deux ou trois décennies, et toute la vigilance anti-raciale qui sévit dans le pays, dans la presse, dans l’opinion et dans les cours de justice sont le fruit d’une instrumentalisation politique outrancière, à sens unique, sélective et intéressée, qui s’opère en conjonction avec une immigration de masse extra-européenne dont le pouvoir joue comme arme et clientèle électorales. Il y a jeu de dupe, en France, autour de l’anti-racisme politique, et la pression morale continue et grandissante et la culpabilisation qui s’exerce sans relâche sur l’ensemble du corps social ne se justifient que pour le trouble et la déstabilisation qu’elles causent aux consciences autochtones. L’insécurité, de la sorte, s’étend de celle, physique, que chacun éprouve dans les lieux publics à une INSECURITE MORALE qui touche tous les français jugés par avance, considérés en soi, par leurs gouvernants et l’ensemble de la classe dont la parole est autorisée, comme coupables de racisme avant même d’ouvrir la bouche, monstres en puissance. Cette déstabilisation des consciences, cette culpabilité diffuse à priori qui frappe chaque Français d’origine non immédiatement exotique, sont indispensables à la domination et au maintien d’un cours historique européen qui piétine les aspirations et les besoins de cette population. L’insécurité morale fait des moutons, des moutons utiles qui tremblent de mal voter. Telle est la stratégie du pouvoir en matière d’anti-racisme imaginaire et tel et son enjeu. C’est là l’essentiel de ce qu’il y a à dire du prétendu « racisme » des Français et de l’étendard anti-raciste que brandissent les agents idéologiques de l’oppression moderne.


  • Koestler 18 juillet 2014 12:18

    Ils pillent puis TORTURENT un jeune homme « parce qu’il est blanc », ce que le procureur a reconnu. Verdict : 15 mois de prison dont 8 avec sursis, soit 7 mois ferme, soit ... un port de bracelet électronique. 


    Les condamnés ont reconnu les faits, il ont aussi reconnu le mobile ouvertement raciste de leurs actes, mais la justice n’a pas retenu le racisme dans la qualification pénale. L’un des deux auteurs des faits était récidiviste.

    Article à lire sur MetroNews :

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