Merci Michel Drouet pour votre réaction.
Évidemment, une région, ça sert d’abord à mener une politique aujourd’hui, dans le domaine des transport, de l’emploi, de l’éducation, de la solidarité, etc
Et la réalité « historique » ou « culturelle » ne doit pas être le seul critère ni même le principal pour en délimiter les contours.
Ainsi, je propose de larges régions organisées autour de la zone d’influence d’une métropole, comme les communauté urbaine se sont organisée autour de la zone d’influence d’une ville.
Mais je crois aussi qu’accepter les revendications fortes des habitants d’une région lorsqu’elles s’expriment peut nourrir la réussite. Des bretons fiers d’une Bretagne, ça peut nous faire gagner quelques dixièmes de pourcentage de croissance !
Soyons sérieux, je n’ai pas voulu décider de façon définitive, moi le camarguais, que le Maine-et-Loire ou la Côte-d’Or devait ne rejoindre aucune région et se structurer en département isolé. Je voulais juste défendre l’idée que « cela doit rester possible » s’il apparaît qu’il s’agit d’une solution moins artificielle, plus riche en avenir qu’une autre.
Quant à la peur jacobine que créer des territoires pourrait nourrir des revendications d’indépendance, je trouve cela bien farfelu. À l’exception de la Corse, où il subsiste une revendication indépendantiste non négligeable -mais très minoritaire-, la France est largement unifiée et ce n’est pas parce que vous allez créer une communauté urbaine, un département ou une région que vous allez les voir demain revendiquer leur indépendance… L’Espagne ou le Royaume-Unis ne sont pas la France.