eh, oui... nous sommes passé de l’arme individuelle a l’arme opérée par plusieurs personne pour en arriver aux systèmes d’armes intégrés, dépendants les uns des autres dans un contexte global.
On devrait se souvenir, après, et c’est un excellent exemple, le contournement allemand de la ligne Maginot, que tout système d’arme a des failles et qu’il faut savoir comment s’en sortir lorsque la désagrégation des conditions interviennent.. ; c’est pourtant bien comme cela que ça se passe, quand la guerre sort de son contexte extrêmement localisé.
La solution la plus intelligente qui nous a peut être sauvé, et qui continue a faire de la France une puissance respectée, c’est justement le système d’arme le plus autonome, tellement autonome qu’il en devient automatique et qui est basé sur la sanctuarisation, du territoire... je parle de la dissuasion nucléaire.
D’ailleurs, les Jihad et autres terrorismes sont les conséquences de cette barrière infranchissable car on sait qu’il est inutile de dépasser la frontière. Il faut une autre dimension tactique pour frapper au cœur, le terrorisme est là pour cela.
Alors, alors, alors, il faut être véritablement bourrin pour croire qu’un système d’arme, de plus en plus intégré est LA solution militaire ultime.
Si le liant, la glue des armées est surement son système d’information et ses communications, la garantie de résilience minimum, la sauvegarde de la force armée est justement l’indépendance des (sous)systèmes qui doivent être justement fortement indépendants face à la dégradation des systèmes collatéraux. Cela est limpide, il faut que les armées de terre, de l’air ou la marine puissent continuer a agir dans des conditions dégradées, fortement dégradées ou les systèmes d’arme dont vous défendez l’organisation n’ont plus de réalité et encore moins de synergie.
Je serai chargé du développement des forces aériennes de mon pays, je ne choisirais surement pas les mêmes avions que les américains et autres pays suiveurs ou même la majorité des autres européens. je chercherai une solution différente, que j’interfacerai probablement avec les systèmes de l’OTAN, mais je resterai différent. Les avions que je choisirai seraient le plus autonome possible dans un contexte de fonctionnement dégradé, peu de communication, faible couverture radar, difficulté de localisation (absence de GPS), support au sol défaillant afin de garder la maximum de potentiel lorsque justement les systèmes que vantent les marchands d’arme s’effondrent.
Une preuve significative soutenant de mon raisonnement, les Suisses l’ont fait et on choisi les Grippen. Peu importe d’où ils viennent, leur différence, leur marginalité et leur rusticité en ont fait le meilleur choix possible pour une force armée indépendante... ce qui ne les empêche pas lorsque tout va bien d’être un maillon de la grande chaine internationale des armées de l’air..
C’est a ce prix que les pays qui veulent rester significativement indépendant (et neutre dans certains cas), maitriser leur budget (oui, c’est plus économique) et agir en pleine souveraineté font leur choix.
La Belgique, a moins d’une soumission a d’autre pays, devrait choisir aussi de Grippen, voire des rafales... solution la plus économique sur une tranche de vie, probablement 30 ou 40 ans si aucune révolution technologique apporte une vraiment grande évolution.