Intéressante réflexion, qui porte cependant en elle sa propre contradiction.
Si je tente de la résumer, il est écrit que la morale athée ne reposant sur rien ne peut donc être une morale. Soit, supposons que l’énoncé soit vrai.
Il est ensuite écrit qu’en revanche, si l’on adosse la morale sur la supposition de l’existence d’un dieu créateur, alors celle-ci est solide. Hors, là aussi, l’énoncé porte en lui-même sa contradiction : puisque l’on est obligé de supposer que Dieu existe pour que la morale en découlant soit solide, alors cette morale est du vent puisque le fait même que l’on soit obligé de seulement supposer prouve que cette morale ne repose également sur rien.
Si l’on tente d’élever un minimum le débat, il est alors nécessaire d’introduire le terme d’axiome. Si l’on résume alors la pensée de l’auteur en utilisant ce terme, il indique que la morale ne peut être basée que sur des axiomes. De par sa définition même, un axiome peut être considéré comme solide, puisque, rappelons-le, un axiome est un principe considéré comme évident en soi, une proposition générale reçue et établie.
Ce que l’auteur écrit alors, reformulés ainsi, est que l’existence de dieu serait un axiome, alors que, à l’inverse, les faits ne seraits pas des axiomes. Il est alors aisé de démontrer que sa réflexion est incohérente.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération