Le mot travail provient d’un instrument de torture, le tripalium. Vu sous cet angle, je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de monde intéressé par la torture. Le problème n’est donc pas l’absence de travail, mais l’absence du salaire qui est nécessaire pour vivre dignement.
Il existe par ailleurs énormément de travail qui pourrait être fait si le financement était assuré, par exemple pour l’amélioration de notre environnement.
Si notre société se posait la question de ce qui a de la valeur à nos yeux, nous pourrions résoudre le problème. Autrefois, la création monétaire se faisait en clonant un tas d’or, c’est-à-dire ce qui était considéré comme ayant le plus de valeur. Aujourd’hui, le système est un peu plus pervers, les banques clonent jusqu’à 10 fois environ la monnaie émise par la BCE.
En créant une monnaie sur ce a une vrai valeur à nos yeux (l’environnement, la qualité de la vie…) nous pourrions financer une augmentation de cette valeur en faisant une anticipation sur la valeur future. Cette technique a déjà été utilisée pour construire des ponts ou des lignes de chemins de fer. Les salariés recevaient des bons échangeables pour l’utilisation future du pont ou du train.
Notre gouvernement cherche comment imposer des économie d’énergie alors qu’il suffit de calculer l’économie future et de créer l’équivalent en monnaie pour financer les travaux.