Merci d’avoir retracé l’historique des jardins familiaux.
En fait, il n’y a pas de crise économique mais une crise d’une croyance selon laquelle l’économie ne peut se concevoir sans croissance.
Les années euphoriques de croissance économique nous ont fait croire, un temps, que la croissance était le mode de fonctionnement normal de la vie économique. Les économistes qui veulent par tous les moyens prolonger artificiellement ce rêve feraient mieux de rechercher comment atteindre un équilibre dans les échanges économiques et comment mieux répartir la richesse produite.
Les jardins familiaux sont un modèle qui devrait les inspirer. Il n’y a pas si longtemps en effet, hors des agglomérations urbaines denses, la plupart des familles habitant une maison individuelle entretenaient un potager, quelques arbres fruitiers et aussi quelques animaux qui contribuaient aux besoins alimentaires du foyer. Le surplus, s’il y en avait, était échangé ou tout simplement donné. Ces échanges se pratiquaient également pour les semences et les plants.
Il serait intéressant de chiffrer combien cette micro-économie évite de dépenses inutiles en camions sur la route, en kilomètres parcourus, en milliers de litres de gasoil brûlé et surtout combien ce mode de vie favorisait les rapports sociaux de voisinage.
Si les contraintes économiques actuelles nous poussent à reproduire ces pratiques, il ne faudrait pas y voir un retour en arrière mais un progrès économique et social salvateur bénéfique à l’ensemble des citoyens qui retrouveraient un pouvoir et une résilience accrue face à ce que cherche à nous imposer le système.
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