Je vous ai déjà répondu sur tout les points que vous avez soulevé :
- Que tout principe soit idéologie ? Bien-sûr, tel est le cas. Un principe, ça oriente les idées, puisque c’est pris en premier (primus captare), puisque c’est à la racine de la pensée... (Et orthographiez correctement « Ockham » SVP).
- Je n’ai personnellement lu ni Spinoza ni Darwin, donc comment voulez-vous que j’analyse leurs similitudes avec Leibniz ? Aurais-je dû évoquer ce que je ne connais pas ? C’est de plus hors-sujet avec ce que j’évoquais au départ. Je vous laisse vos préoccupations qui vous sont propres
- Je n’ai pas pris position sur le conflit Gazaouis/Judéens. Relisez-moi. Dire « Dieu jugera à sa guise », ce n’est pas dire « Dieu a jugé que ».
- Pour le reste, je vous ai expliqué en long et en large ma position :
Toute théorie induite des faits, est nécessairement frappée de l’imprécision logique issu du raisonnement d’induction, et cela justifie selon moi le recours à la notion de Dieu.
C’est ici de la pure logique.
Mais de cela, vous n’avez pipé mot : cette assertion est-elle vraie ou fausse selon vous ?
Bakounine reprend la mythologie Darwinienne. Cette mythologie est induite des faits, n’est-ce pas ? Puisqu’il s’agit d’induction, elle ne peut donc pas prétendre à être une vérité absolue, mais est conditionnée à certaines conjectures, et je prétends qu’il faut y adjoindre un « indéfini » qui j’appelle Dieu pour qu’une telle induction puisse prétendre à une validité absolue.
Or, Bakounine qui reprend la doctrine de Darwin, y omet la notion de Dieu. Et comme il présente la chose comme une résolution valide et définitive de nos origines, c’est donc qu’il prétend qu’il a tout défini, y compris le terme logiquement indéfini : Dieu.
Ainsi, Bakounine présente une définition de Dieu, et cela revient donc à parler au nom de Dieu.
Comprenez bien que tout jeu de principe évoquant les vérités premières est une définition de la divinité : Ne pas faire usage du concept de Dieu dans ces principes n’est que prétendre connaître Dieu parfaitement, donc le définir, et donc parler en son nom.
Maintenant, nous voici avec toute une série de théories très variées qui parlent au nom de Dieu. Comment choisir entre elles ?
Et bien, je vous ai donné un moyen : D’un point de vue logique, puisque, par le théorème de Gödel, on ne peut pas démontrer la validité d’une théorie en recourant aux principes de cette théorie, il faut sortir du cadre de ces théories pour choisir.
Quoi de mieux alors que de placer sa lunette sur les effets qu’ont engendré les diverses définitions de Dieu qui furent à notre disposition dans l’histoire ? On reconnaît l’arbre à son fruit.
Ainsi, quand je vois les fruits de la définition de Dieu par Darwin, à travers ses diverses productions, le libéralisme, le socialisme, le communisme, le nazisme, le fascisme, le maoïsme, l’anarchisme...etc, avec ce piteux XXème siècle à la clé, puis quand je les compare aux fruits du christianisme, je n’ai aucune hésitation : la définition du Dieu chrétien est manifestement meilleure.
Ainsi, ayant acquis la notion de Dieu par la logique, je suis déiste.
Mais ayant opté pour sa définition chrétienne, je suis chrétien.
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