Le manque à gagner ne peut pas être au niveau indiqué par l’industrie culturelle car les porte-monnaies ne sont pas extensibles à l’infini.
Une autre statistique montre que ceux qui piratent le plus dépensent également le plus.
Il faut imaginer que comme pour les logiciels libres, une bonne partie de ce qui est « téléchargé gratuitement » sert en fait à connaître ou apprécier l’œuvre. Beaucoup n’auraient de toutes façon pas acheté l’œuvre, et quelques uns l’achèteront parce qu’il l’ont appréciée.
Le principal problème auquel fait face l’industrie culturelle, c’est la profusion de l’offre. Les chaînes de télé et de radio, parfois hyper spécialisées nous inondent de films ou de musique gratuitement. Pourquoi en acheter en plus.
Personnellement, je m’intéresse à la musique et si j’observe mon propre comportement, j’ai arrêté d’acheter des CD depuis pas mal d’années mais je ne pirate pas non plus. J’ai accès par Internet à des radios hyper-spécialisées, Youtube est une mine d’or et de toute façon, je préfère largement les concerts qui n’enrichissent pas l’industrie culturelle.
L’industrie musicale doit de se rendre compte qu’en dehors du marketing et de la vente de plastique, elle n’apporte pas grand chose à la culture. L’industrie du cinéma est un peu plus utile, car le live n’est pas possible.