Je pense que la qualité de Karen Blixen est au-delà de son style. Elle n’écrit pas, elle vit.
Au-delà de la forme il y a un contenu qui n’est ni colonial ni raciste. Des petites anecdotes qu’elle rapporte comme le bracelet de perles de verre sur la peau d’une enfant et le reptile sur lequel passent des vagues multicolores montre une perception très différente de celle d’un colon occidental.
Elle est un être humain dans une culture qui n’est pas la sienne.
Son regard sur les Africains près desquels elle a vécu lui fait écrire quelque part que les gens de son espèce sont beaucoup plus proche de ces Africains par leur culture, sans doute condamnée à disparaître, que de la middle class anglaise dont la seule culture est l’argent.
Il est intéressant de lire le peu de sa correspondance qui a été traduit en français : « Lettres d’Afrique », « Out of Africa » étant une mise en écriture publique de quelques-unes de ses lettres.
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