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Jean-Pierre

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  • Jean-Pierre Jean-Pierre 5 janvier 2015 13:25

    Je pense que la qualité de Karen Blixen est au-delà de son style. Elle n’écrit pas, elle vit.

    Au-delà de la forme il y a un contenu qui n’est ni colonial ni raciste. Des petites anecdotes qu’elle rapporte comme le bracelet de perles de verre sur la peau d’une enfant et le reptile sur lequel passent des vagues multicolores montre une perception très différente de celle d’un colon occidental.

    Elle est un être humain dans une culture qui n’est pas la sienne.

    Son regard sur les Africains près desquels elle a vécu lui fait écrire quelque part que les gens de son espèce sont beaucoup plus proche de ces Africains par leur culture, sans doute condamnée à disparaître, que de la middle class anglaise dont la seule culture est l’argent.

    Il est intéressant de lire le peu de sa correspondance qui a été traduit en français : « Lettres d’Afrique », « Out of Africa » étant une mise en écriture publique de quelques-unes de ses lettres.



  • Jean-Pierre Jean-Pierre 14 mai 2013 17:26

    « Il n’y a qu’un peuple qui a pour seule morale l’obéissance. » Je pense que l’on ne peut plus utiliser le terme « peuple ». On a à faire à une « masse ». Hannah Arendt dit des choses intéressantes sur le totalitarisme, qui éclairent ce qu’est devenu le monde aujourd’hui. La société de consommation aussi engendre des masses. 

    Je n’ai pas vu le film, mais peut-être aurais-je l’occasion de le voir. Cependant pour connaître Hannah Arendt, ou plutôt sa pensée, il vaut mieux lire ce qu’elle a écrit. Même pour quelqu’un comme moi c’est lisible, autant que de bons polars. 

    Hannah Arendt est morte, et dans ce film on ne peut rencontrer qu’un personnage de fiction que nous offre Margaret von Trotta.

    J’apprécie le travail de Margaret von Trotta. C’est du bon cinéma.



  • Jean-Pierre Jean-Pierre 22 avril 2013 14:08

    De quoi peut-on accuser cet homme ? Il se comporte comme tous les gens de son milieu. C’est par un petit accident de téléphone qu’il s’est retrouvé avec un journaliste aux fesses, mais la justice, ses amis politiques ne lui en voulaient pas, tant que cela restait discret.

    Les politiques sont là pour gérer un État au bénéfice des classes dominantes, ils savent tout, et il est juste qu’ils touchent une commission pour leur travail de pacificateurs, de dispensateurs de confort pénard.

    C’est ainsi que fonctionnent les sociétés occidentales, c’est ainsi qu’elles exploitent tous les peuples de la planète, pour leur bonheur bien sûr.

    Cet homme est jeté aux lions pour amuser le bon peuple, pas pour changer l’histoire, elle est parfaite. Quand je dis au lion, il ne faut pas rêver non plus. Ce n’est qu’un petit spectacle à deux balles avec lions en carton.

    Pendant ce temps-là, les affaires, les vraies, continuent. Le spectacle de la « crise », des « affaires » louches, n’est qu’un fumigène qui éloigne les regards de la manipulation, de la réalité des exploits de la finance.

    Et soyons heureux qu’ils aient besoin de nous pour faire la claque, pour faire de la figuration, sinon nous serions déjà morts.

    Bavardons, bavardons, bavardons et n’oublions jamais d’applaudir, sinon, à quoi servirions-nous ?




  • Jean-Pierre Jean-Pierre 19 février 2013 11:31

    Je ne pense pas qu’on puisse parler de famille sociale. Je crois qu’il s’agit plus de faire disparaître la famille qui peut être un obstacle à la société de consommation. On a déjà opposé les enfants aux parents, les hommes aux femmes. 

    S’il y a totalitarisme, il n ’est plus politique mais économique. Tout doit pouvoir faire marchandise et générer des profits. Comme dans la vieille forme du totalitarisme il n’y a plus de peuple mais une masse d’individus qui sont soumis à une idéologie qui les tient en esclavage.

     Je ne pense pas que l’on puisse parler de gouvernement socialiste. Ce n’est qu’un gouvernement après un autre, qui gère pour le pouvoir économique et qui donc ne peut rien changer sans que les individus qui le composent perdent leurs petits avantages dans la hiérarchie totalitaire. 

    Les électeurs n’ont pas élu des gens sur ce qu’ils faisaient, sur les changements qu’ils pratiquaient dans leur quotidien, sur un espoir de transformation du monde, mais pour chasser le président précédent qui ne leur plaisait plus. 

    Il faut peut-être mieux parler de dépolitisation, de marchandisation, que de totalitarisme en fait… On se déshumanise et l’enfant n’est plus qu’un objet, comme ses parents, il peut être acheté ou choisi. Ça a peut-être toujours été ainsi, mais maintenant on rejette l’humain, le hasard, la création, pour la marchandise, l’objet, la transaction, l’animal, la propriété. 

    Je ne sais pas si c’est intéressant ou dangereux. Moi j’aspire à autre chose.



  • Jean-Pierre Jean-Pierre 16 janvier 2013 18:59

    Dans mon cas, la retraite complémentaire c’est 33 % de ma retraite totale qui est de 1 000 € mensuels. J’arrive à vivre correctement n’étant pas seul. L’indexation me rapporte quelques euros supplémentaires chaque année. J’ai travaillé depuis l’âge de 16 ans. J’estime avoir été utile. Sinon, pourquoi m’aurait-on payé ?

    Une façon de faire des économies ? Ramener tous les salaires et retraites dans ce pays à 1 000 € net par mois. Puisque j’arrive à vivre avec ça et que je suis largement privilégié par rapport à d’autres, ceux qui vont me prendre quelques euros devraient y arriver, et ceux qui ont peu et auxquels on va encore prendre seront bien contents. Ça en ferait des économies, et ça ferait baisser les prix et augmenter la consommation en la rendant accessible à tous.

    Mais la base de l’économie aujourd’hui, c’est d’aller voler quelques euros à beaucoup de personnes pour enrichir encore plus des entités virtuelles et des actionnaires. Tous les gros groupes financiers fonctionnent ainsi, ce qui est très mesquin. L’État ne se comporte pas autrement qu’un groupe financier. Dommage.


    Excusez cette plaisanterie. C’était juste parce que 60 à 70 % de retraite complémentaire dans la retraite globale, je ne comprends pas. Ce serait une belle affaire pour moi, et pour beaucoup sans doute.  smiley


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