Le peuple n’est pas prêt de reprendre son avenir en main en 2017 ou même 2050. Déjà par ignorance de mécanisme ultra-basiques dans lesquels le développement de l’espèce et celui de son économie sont entièrement englués. Par ex, comme la tumeur cancéreuse se développe avec bonheur au dépends de son support-vie (environnement) aussi longtemps qu’elle ne dépasse pas un seuil critique en taille (inconnu d’elle bien sûr), l’humanité a fait exploser sa population et les demandes de ressources naturelles per capita, avec une égale insouciance voire désinvolture. Quand Wes Jackson parle de « Petri dish economics » il nous compare simplement à une culture de bactérie en boîte de Petri qui consomment toutes les ressources sans aucune restreinte, jusqu’à taper violemment le mur. C’est notre trajectoire et tout le monde appelle la croissance de ses voeux pour résoudre nos soucis...
Ensuite l’absence notoire du sens de l’intérêt général par la population comme ses élites ( par ex. à la louche 20% de la population humaine vivant sur une période de 75 ans a cramé la moitié des réserves de pétrole conventionnel en dévorant la part légitime des 80% vivant sur la période en se contrefichant que ce patrimoine était à priori aussi celui de quelques générations à venir...
On peut l’illustrer différemment : si la quantité de CO2 rejeté dans l’air par une minorité de la population humaine sur un siècle posait réellement un grave problème, personne n’a montré qu’un accord international (hypothétique) réalisable sans implosion de notre civilisation était concevable. Nous avons la même esquive face à des phénomènes irréversibles a priori que tout un chacun a face à la perspective de la mort, déni, négation etc...
Je n’ai fait qu’esquisser l’extraordinaire carence de base au niveau de l’analyse des causes de nos soucis, bien sûr.
Par ex la démocratie consiste à donner les pleins pouvoirs à des gens qui ne nous représentent absolument pas, à ratifier des traités mentionnant la libre circulation des êtres humains, des marchandises et des flux financiers, sans trop s’étendre sur le fait qu’on verra plus d’africains cherchant fortune en europe que d’européens partant vers l’Afrique (pour des raisons compréhensibles), que les mêmes marchandises produites dans un pays à bas coût salarial (et bas coût de la vie) ne peuvent que détruire les emplois chez nous, que l’argent peut changer de pays en une microsonde 30 fois par jour, le salarié non (langue, famille, amis, culture, etc..).
En bref l’idéologie dominante et ses zélotes n’a que le pouvoir que nous lui avons donné, mais nous sommes mal équipés pour lui reprendre.
Devenons intelligents d’abord sur le plan économique, politique, apprenons l’histoire et acceptons la dissonance cognitive.
Nous sommes le problème actuellement.
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