Ces balles tragiques nous montrent bien que la liberté d’expression n’est pas absolue, et ne l’a jamais été d’ailleurs, ou ailleurs que dans son Principe sacralisé.
Il n’y a de bonnes lois que des lois générales, et seules quelques lois justes viennent modérer la liberté d’expression, tout n’est pas permis, la diffamation par exemple ... sans besoin de métastases genre Loi Gayssot
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Et dire qu’il y en a qui se font éclater la gueule quelquefois pour un simple « regard de travers », alors des mots, des caricatures ajoutés au mépris ça peut faire mal ...
ça pouvait bien coûter une bonne paire de mandales* dans le cul, un bon œil au beurre noir, personne n’y aurait rien trouvé à dire d’autre qu’ils l’avaient bien cherché ces potaches attardés, mais ça ne méritait pas des balles
* dériverait de l’argot italien mandolino, coup de pied
à trop jouer avec le feu on finit par se brûler ...
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Incendie « destructeur » de Charlie Hebdo : un témoignage contredit la version du journal
Par Hicham Hamza | le 22. septembre 2012 - 19:01
les circonstances non élucidées de l’incendie ayant endommagé leurs anciens locaux.
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Dans
l’unanimité, la classe politico-médiatique a immédiatement dénoncé cet
acte non revendiqué sans oublier de l’imputer, dans la foulée, à des
pyromanes islamistes. Problème : dix mois plus tard, l’enquête policière
n’a toujours rien révélé.
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Provoc Bizness
Peut-être alors fallait-il prendre Georges Wolinski au
sérieux : membre historique du Charlie Hebdo ancienne formule, le
dessinateur a été interrogé par Libération quelques heures après
l’incendie. « Nous sommes des inconscients et des imbéciles qui
avons pris un risque inutile (…) Notre provocation s’est retournée
contre nous » a-t-il déclaré avant d’ajouter :« Mais je vais être cynique : ça nous fait de la pub ».
C’est également lui qui faisait remarquer à Paris-Match sa pratique des
années 70, particulièrement éclairante aujourd’hui vis-à-vis de la
politique éditoriale en cours chez Charlie : « On faisait même des
dessins qui seraient considérés par certains comme antisémites. Mais
comme je suis juif, c’est moi qui faisais les dessins sur les
“youpins” ».
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L’islamophobie, meilleur marronnier que la franc-maçonnerie
L’incendie mystérieux et la dramatisation de la destruction qui s’en est suivie ont-ils servi la cause commerciale de Charlie Hebdo ? Fin 2010, le bilan comptable du journal était désastreux. Grâce à la couverture médiatique internationale et aux ventes fructueuses des deux hebdomadaires spéciaux -en moins d’un an- brocardant le prophète de l’islam, nul doute que la bande à Charlie, sous prétexte de liberté d’expression, bénéficiera d’un nouveau sursis financier.
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