Dans la dernière video publiée sur le web
montrant la revendication toute fumante et la fuite zoum zoum zen* des vengeurs masqués du prophète blasphémé,
on peut entendre en voix off (manifestement des ouvriers immigrés à l’oeuvre sur un toit) un délectable : « c’est ça la France » (je passe sur « ces enc.. de flics », au moment de l’arrivée de la voiture sérigraphiée dont le battage en retraite exemplaire, signa l’arrêt de mort un trottoir plus loin, de leur collègue vététiste)
Ce qu’on appelle « la France », « les Français », les « bons » citoyens par rapport au « mauvais » pour qui la chasse à cour est ouverte, c’est cette frange minoritaire de la population qui regarde la télé béatement, répond aux sondages sélectionnés, se déplace encore dans les urnes pour déléguer leurs petits pouvoirs non assumés à des escrocs en bande organisée.
L’état est une religion, sa première communion c’est le scrutin, sa deuxième des matches de foot en prime time, sa bible la constitution, son clergé les merdias, son denier du culte les banksters, ses pervers défroqués les Cahuzac Dsk and co, ses saints le showbizz, ses marchands du temple le cac 40,ses mosquées les mairies, son vatican les palais dorés, ses prédicateurs les publinazistes, son « notre père » un chant guerrier, son catéchisme les écoles, son prophète une pasionaria au sein nu brandissant sa croix un drapeau mémorisable : malheur à celui ou celle qui veut un jour se libérer de cette secte dominante qui ne l’est (dominante) qu’à coups de massacres des autres formes de domination dissidentes et concurrentes...
Ce ne sont pas la France et les « Français » qui se sont agglutinés pour crier au loup (en ayant pris soin de tuer leurs vrais chiens de garde qui aboyaient trop fort depuis trente ans) en ce jour du seigneur 11-1-15, en sus des sempiternels groupuscules hystériques pride de tout poil au formatage exacerbé par leurs nouveaux implants électroniques décuplés en réseau, mais plutôt cette branche du troupeau de veaux variété Bisounours à cerveau disponible spongiforme (à pulsion induite Vs raison critique), qui a braqué ses petits crayons Harry Potter sur l’ennemi, comme les sans dents Scotmen ont agité leurs fesses au nez et à la barbe de leurs envahisseurs Anglish.
On connaît la suite...
Et c’est ainsi qu« aux armes cetera », succéda : « daech t’es foutu, les teletubbies sont dans la rue ! »
Un pet dans un verre d ’eau.
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