... avant Calvi, c’etait le matin devant un petit noir, avant l’heure du boulot qu’on faisait l’émission.
Et c’etait toujours le même, Calvi(le garçon et sa serviette) posait les questions, Barbier (le caissier a droite du comptoir, sa femme etait instit) donnait son avis et il avait toujours raison.
Le plus sympa c’etait quand la dame pipi, la cousine de la femme du patron, veuve de son mari resté sous un tracteur dans les causses, nous gratifait de sa reflexion. un vrai plaisir.
Moi, je terminais mon caoua, j’oubliais parfois de payer avec la bienveillance du patron qui lisait le journal collé au manche a balais, et j’allais aux cours en pensant qu’ingenieur serait un bon metier, reconnu et respecté, en esperant reussir mes partiels a la fin de l’année.
Avec le recul, je constate que les Calvi, Barbier et les autres, n’etaient que des petits branleurs qui allaient probablement a la fac voisine de mon institut etudier le droit ou je ne sais quoi d’inutile, ce qui dans l’avenir leur rapporterait 10 fois plus en un an que ce que j’aurai gagné dans ma vie professionnelle.
Ainsi va la vie, je ne regarde qu’épisodiquement C dans l’air, essentiellement par manque d’interet pour un casting sans surprise ni qualité.