on peut aussi tenir son dit antisémitisme pour un détail
grossi par les loupes malades d’aujourd’hui,
en lisant le voyage je vois surtout l’attaque définitive contre new york,
en lisant les bagatelles c’est comme une reprise de mea culpa,
les pages sur l’ex-urss sont monstrueuses, chapeau,
sans parler de ce qu’il fait des littéraires de France et de ses poivrots ;
on sait bien qu’il s’amuse, qu’il n’est pas sérieux,
que le yupin des bagatelles pourrait-être remplacé par n’importe quel mot du dico, ça marche,
voilà le génie.
quant à comparer houellebecq et céline, franchement, c’est n’avoir rien compris à rien,
ni de la langue ni du style, ni rien ;
d’un côté la flamboyance, réelle, de l’autre une platitude de cornichon écrasé,
et à ce titre, goncourisable.
céline est surtout au-delà même de l’antisémitisme,
mais ce sont désormais des horizons insoupçonnables,
au vu du cloisonnement idéologique féroce et forcené qui depuis a triomphé.
notre époque mérite BHL, elle est donc finie.