Si E-M Gallez était athée on pourrait comprendre sa thèse, la tentative d’expliquer l’émergence d’un nouveau courant religieux parmi d’autres sur la base d’alliances stratégiques opportunes géo-politico-religieuses, la religion faisant partie d’une composante socio-culturelle depuis la haute antiquité, et avant peut-être même.
Mais il ne l’est pas, il est prêtre catholique, et dans la démonstration de sa thèse de doctorat en théologie, il écarte d’emblée la possibilité du « Surnaturel » qui s’inviterait sur terre au VII° siècle (car les hommes ne commandent pas Dieu), la manifestation du Verbe étant le propre d’un révélation Céleste, et ce qui est à la base des croyances, qu’elles soient juives, chrétiennes, et pourquoi pas musulmane (?). E-M Gallez ne peut l’ignorer lui qui croit que Dieu s’est incarné en J.C.
Chacun peut bien sûr camper sur ses positions.
Une autre « Révélation », récente, pourrait départager les avis et rassembler non seulement les sceptiques, mais également les croyants divisés en de nombreuses sectes d’importance variable.
En 1974 et 1977 ont eu lieu des Christophanies, et des Théophanies, une épiphanie étant la manifestation d’une réalité cachée.
« Épiphanie » est un mot d’origine grecque, Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaïnò), « se manifester, apparaître, être évident ».
L’utilisation du terme est antérieure au christianisme3. Les « Épiphanes » sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dionysos, Apollon…
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphanie#.C3.89tymologie
Or dans ces révélations (consultable en ligne ici) Mouhamad est bel et bien présenté comme un prophète de Dieu. Après à chacun d’apprécier ... et d’y croire, ou non.
Évangile d’Arès 1974, 2/ 1 à10
Je suis Celui Qui a parlé par Adam, Mon Premier Fils, qui a choisi d’être maître de la terre et de M’en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse,[...]
Je suis Celui Qui a parlé par Azor, qui M’a fait connaître au-delà de l’immense mer, portant Mon Message pendant quarante jours comme à travers un désert, passant par les peines de la soif, les tourments de la solitude et du léviathan, et dont les os reposent, comme fils d’Adam, au pied des grands pics, en attendant Mon Jour.
Je suis Celui Qui a parlé par Noé, couché en terre au Kerak, comme fils d’Adam, avant même que ses propres fils l’aient écouté, qu’il sauva de Ma Colère mais qui finirent noyés.
Je suis Celui Qui a parlé par Abraham et par Moïse dont les os reposent, comme fils d’Adam, ayant accompli leurs exploits et laissé Ma Promesse à leur descendance, l’un dans l’antre de Makpéla (1), l’autre à Rabba (2), attendant Mon Jour.
Je suis Celui Qui a parlé par Mouhamad, le briseur d’idoles, le plus écouté de Mes Messagers, le plus sage, qui n’a pas fait ployer son peuple sous les observances et ne l’a pas fait fléchir sous les ordonnances des princes du culte, et qui pour cela a connu une descendance vaste comme le sable des rivages où ils échouent leurs boutres pour la prière, comme le sable des déserts dont J’ai fait jaillir pour eux la richesse et la puissance, le fils d’Adam qui repose à Yatreb (3), attendant Mon Jour.
Je suis Celui Qui a parlé par Élie, le premier échappé au vœu d’Adam, son père, de M’attendre en terre, renonçant à l’héritage de la terre, renonçant à M’en payer tribut, échappant à la fosse, et qui à être le premier par la splendeur du tombeau que lui aurait érigé son peuple préféra devenir le dernier dans Mon Lieu, un ver infime réchauffé à jamais par l’éclat de Ma Gloire, une poussière portée par Mes Anges dans Mon Séjour Que ne limite aucune étoile, Qui n’a ni levant ni couchant, dont la blancheur fait paraître les soleils plus pâles que des lunes.
Je suis Celui Qui a parlé par Jésus, Mon Second Fils, celui qui, après Élie, déjà glorifié, a renoncé au vœu d’Adam de dominer la terre et les nations pour le prix d’un tombeau glacé où M’attendre,
(1) le Tombeau des Patriarches, dans la vieille ville d’Hébron en Palestine : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tombeau_des_Patriarches
(2) il s’agit vraisemblablement de Rabbat Ben Hammon, aujourd’hui Amman, capitale de la Jordanie
(3) Médine, la ville abrite son tombeau dans la Masjid An Nabawi (mosquée du Prophète) ainsi que les premiers califes Abou Bakr et Omar
- - - - -
(Le Livre, 13/15 - 17, Théophanie 1977)
Mouhamad (est) la voix face à l’Aurore.
L’œil de Mouhamad (est) plein d’Eau (Céleste).
Le Bon * pousse la nuit ; Mouhamad tient le soleil sur la tête de Yëchou.
* Jésus, Yëchou
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération