@Paul Oriol
L’article 3 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ( la vraie, celle de 1789 ) dit ceci :
« Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. »
La nation étant composée, en France, de l’ensemble des habitants ayant la nationalité française, le droit de vote des étrangers est non seulement anticonstitutionnel, mais en plus s’oppose au fondement même de la nation française , c’est-à-dire la déclaration des droits de l’homme.
Si des étrangers en France veulent voter, il ne leur reste qu’une solution : demander à acquérir la nationalité française. Ceci suppose bien évidemment, entre autre, d’apprendre le français et de satisfaire à d’autres critères, qui sont fixés par la loi.
L’argument du droit de vote des étrangers en provenance de l’UE ne tient pas debout. Le traité de Maastricht, qui a autorisé à tort ce droit de vote, est un scandale qui a créé un dangereux précédent. L’idée de ce droit de vote accordé par le traité de Maastricht aux étrangers de l’UE était de créer une prétendue citoyenneté européenne, ce qui est absurde, vu qu’il n’y a pas, et qu’il n’y aura jamais, de nation européenne.
Ce droit de vote aux étrangers en provenance de l’UE introduit d’ailleurs une inégalité entre les citoyens de l’UE, les étrangers résidant en France ayant le droit de vote aux élections locales françaises et également dans leur pays d’origine, donc un double droit de vote aux élections locales...