Toutes les réformes successives du système éducatif correspondent il me semble aux mutations économiques du pays dans le contexte de la politique européenne et de la mondialisation :
Désindustrialisation rapide sans précédent historiquement par des délocalisations massives >> ce qui entraine des suppressions dans les filières professionnelles et d’apprentissage devenues pour la plupart inutiles (CAP, BP), et remplacement par le « collège unique », dont le très philanthropique « 80 % d’une classe d’âge au baccalauréat » de Jean-Pierre Chevénement en 1985 n’est que le prolongement et une façon de gérer le social en période d’inflation galopante du chômage. Ce qui vérifie l’adage que l’école est a service de la nation !
Il suffit de corréler avec l’évolution des chiffres du chômage pour s’en apercevoir (de 1974 à 1980, progression de 3 à 6 %, puis 10.5% pour la France en 1987, et 12.3% en 1996), car que feraient donc ces jeunes sur un marché du travail déjà saturé sinon que venir grossir encore le nombre des chômeurs ? Maintenant le problème est inverse, il y a trop de diplômés d’universités sur le marché de l’emploi ...
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