bonjour Boogie
excellent article. la discussion au sujet de la modernité m’a paru artificielle, car la modernité n’existe pas en dehors de la recherche d’un repère historique pour classer le développement de l’humanité suivant le point de vue occidental. j’y préfère l’évolution des population suivant leur enracinement géographique qui va déterminer par la nécessité son évolution d’adaptation.
pour ce faire j’ai créé un néologisme (la géo-historique). C’est l’environnement géographique ou s’installe l’homme qui percute ses sens et lui dans la recherche de la nécessité devra par sa capacité cérébrale retirer de ses observations les moyens utiles à son adaptation qu’il se transmettra de manière dynamique cumulant des savoirs qui s’empileront et qui généreront en permanence un futur qui relèguera le présent de l’instant zéro inatteignable, mais mémorisé, au passé. Ainsi chaque groupe humain ayant essaimé sur la planète n’a pas évolué de la même manière, même s’ils disposaient du même capital biologique en fonction des territoires qu’ils occupaient et qu’il a modifié par son action favorisent en retour une nouvelle réponse cérébrale contenant ses propres développent. Le développement du langage a permis l’accélération de la circulation de ces innovations et créations, toujours inhérentes aux territoires occupés.
Les tribus indigènes des forêts tropicales se passent parfaitement de « la modernité technologique » que nous avons développé et se contentent de leur culture rudimentaire, car elles ont le nécessaire à disposition.
dans cette dynamique ou le territoire créait l’adaptation s’ils n’est pas suffisamment fertile pour ses habitant, la nature humaine s’exerce sur l’organisation qui en découle se dotant sans cesse dans une course poursuite des moyens de se faciliter l’existence même au pris de gros efforts tant de réflexion que d’innovation technologique les deux n’étant pas séparable, mais n’étant pas l’apanage de tout un chacun, mais celui globalement des « découvreurs »dont nous saisissons pas toujours les raisons et que je situe dans le cadre d’une autorégulation de la nature généré par nos actions qui conduisent certains d’entre nous, suivant ce qu’il a cumulé comme acquisition de compétences et de savoirs, de disposer de plus de occurrences pour apporter une réponse à la sollicitation de son environnement dans la poursuite d’un intérêt individuel ou altruiste. C’est ce que tu écris quand tu parles de prérévolutionnaire.
dans le déroulement de des civilisation ne nous échappent pas l’importance de la communication et la considération pour chacune d’elle de considérer qu’elles étaient une apogée sans autre possibilité que leur continuité. de la sorte sur une vision distordu de la réalité qu’ils ne pouvaient saisir dans l’absolue, chacune racontait son histoire fondatrice, sans toujours disposer des moyens d’une vérification « scientifique ». (même aujourd’hui) le recueil de déclarations ou d’écrits historique ne sont qu’une approximation dont nous devons nous satisfaire, car la seule réalité est celle que chacun vie. Cela n’empêche pas de dresser un tableau évolutif comme tu le fais dans ton article qui nous permet de nous situer temporellement et spatialement, donnant ainsi les moyens à notre cerveau de ne pas se dissocier, de se fragmenter, de se perdre.
Sans rétrospective linéaire d’une évolution plutôt aléatoire ou chaotique de l’humanité ou de l’histoire des nations états conté par la communication, par l’écriture et leur démocratisation nous n’aurions pu assurer un développement aussi rapide depuis l’invention de l’imprimerie et le développement de la scolarité. si tu dois chercher les raisons d’une modernité c’est vers ces deux axes qu’il faut se tourner, car ce sont eux qui approvisionnent notre mémoire analogique que nous perfectionnons sans cesse générant ainsi une évolution sociologique des comportements sociaux économiques et des mœurs qui s’entre mêlent, Sans toute fois tout remettre en question à la fois, faute d’auto détruire l’organisation sociétale établie.
aujourd’hui j’explique souvent que nous sommes devant une fracture intellectuelle entre un enseignement général trop court pour apprendre le nécessaire pour accéder à la complexité d’un monde qui est exponentielle. La raison essentielle tient dans le développement des technologie qui nous permettent de saisir e qui n’est pas visible à nos sens, mais que nous percevions en toute ignorance, générant chez nous des comportements qui n’étaient pas accessibles à notre conscience. nous pouvons considérer que toutes nos technologies ne sont qu’une extension de nos propres sens et structure humaine. Nous n’avons pas la possibilité d’inventer quelque chose qui ne corresponde pas à ce qui nous structure.
la modernité serait dans ce cas que la conséquence des moyens de compréhension de nos existences, ce que tu as découpé en tranche par nécessité d’enseignement linéaire avant d’être apte de pouvoir comprendre que l’ordre du monde est le chaos entretenu par l’entropie que génèrent, nos comportement que multiplie la technologie et que nous essayons de contenir dans des contes « géohistorique » qui constituent des histoires mythiques fondatrices, telle celle du capitalisme qui n’est que le paradigme de comportement digne de la préhistoire qui se développe en s’appuyant sur un langage mathématique ou chacune de nos actions peuvent être qualifiés et quantifiés sur la base d’un plan comptable qui fait que l’humain réduit son existence à une comptabilisation de son être, ce qui ne peut en rien constituer une modernité puisque cela ramène les individus vers la servitude.
il me semble évident que toute civilisation se trouve confronté à des erreurs de jugement sur la modernité de leur développement et que pour que celles-ci périclitent il faut bien que cela passe inaperçu.
nous avons donc une histoire raconté et une histoire qui essaie d’être vérifiable, dans les deux cas nous ne touchons pas à la réalité et heureusement sinon nos existence seraient déterministes.
nous vivons donc dans un déterminisme aléatoire donc sa sectorisation permet de situer les grandes étapes au travers de la capacité de découvreur qui catalysent les événements qui les percutent et dont nous retenons leurs noms que nous donnons à des évolutions dont ils ne sont que les acteurs générés par le passé qui les précède, car nous confondons encore libre arbitre et possibilité de choix.
ddacoudre.over-blog.com.
cordialement.
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