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César Castique César Castique 29 septembre 2015 11:35


"Nous les préférons accueillis plutôt que noyés !"

Concrètement, ça veut dire quoi ? 

Vous êtes les derniers à ne pas vous aviser qu’il n’y a aucun rapport entre l’accueil et la noyade, celle-ci se situant en amont, voire très en amont, de l’accueil.

Donc, soit vous dites n’importe quoi pour tenter de réactiver l’« effet Aylan », avec la même indécence que d’autres au début de ce mois, soit vous suggérez, sans oser pousser votre « logique » jusqu’au bout, d’aller les chercher directement en Turquie, au Liban, en Libye… Et pourquoi pas à Kaboul, Dacca et Lagos ?

« Engluée dans une opinion publique soi-disant hostile aux étrangers, au lieu de faire preuve d’audace et de pédagogie, les pays européens ont plutôt eu tendance à réprimer ce mouvement… »

Tant qu’ils n’oseront pas décréter un moratoire de cinq ou dix ans pour la démocratie, ils seront obligés de tenir compte du peuple souverain.

Je vous signale que, ce dimanche, le Parti autrichien de la liberté (FPOe), allié du Front national au Parlement européen, a doublé son score lors des élections régionales de Haute-Autriche, passant de 15.3 à 30.4 % des votants, et se plaçant loin devant la gauche hospitalière qui, elle, a régressé de 24.9 à 18.4 %.

On attend avec intérêt le résultat des élections régionales de Vienne du 11 octobre, où les sondages sont également des plus prometteurs. En Suisse, où les élections législatives se dérouleront le 18 octobre, on s’attend à une forte poussée de l’UDC (droite nationale, par ailleurs 1er parti du pays) puisque les migrations sont au tout premier rang des préoccupations des citoyennes et des citoyens, très loin devant le chômage par exemple. 

Une semaine plus tard, les législatives polonaises devraient aussi être riches d’enseignement, après le coup de force dont le pays a été victime à Bruxelles. On pourra ensuite, parler des opinions publiques prétendument hostiles, en toute connaissance de cause.

« Voulons-nous un monde où nous construisons pas à pas un bonheur collectif ou voulons-nous un monde où chacun est responsable de son propre bonheur ? »

Le bonheur collectif n’est envisageable qu’entre gens qui se ressemblent et, par conséquent, s’assemblent. Toute autre formule est porteuse, à terme, de conflits intérieurs graves. 

De Gaulle, dont on parle beaucoup ces jours-ci, disait encore « Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. »

« Faire vivre le devoir d’hospitalité et d’assistance qui font de nous des humains. »

C’est votre opinion, c’est votre conception l’humain, elle vous dicte des options, et c’est très bien, mais à la condition que vous ne cherchiez pas imposer ces options à des gens qui n’y souscrivent pas.

Vous n’êtes pas propriétaires du pays que vous ouvrez comme un moulin, il y a des copropriétaires et vous seriez bien avisés de solliciter leur avis avant de faire les généreux avec un territoire qui ne vous appartient pas et des fonds publics, qui ne vous appartiennent pas davantage en propre.

« Il y a plus de 70 ans, nombre de français prenaient les routes de l’exil pour échapper aux zones de guerre. Souvenons-nous. »

Souvenons-nous aussi que c’étaient des Français réfugiés en France, c’est-à-dire chez eux, et qui avaient regagné leurs pénates, six mois plus tard.

« Trouvons le chemin qui nous sauvera de l’obscure égoïsme. »

Encore une fois, empruntez le chemin qui vous convient, mais ne vous permettez surtout rien qui soit de nature à sauver les autres malgré eux. 


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