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ddacoudre ddacoudre 3 novembre 2015 01:40

bonjour antonio de A

lorsque l’universalisme se veut remplacer dieu, alors il n’est qu’une idole humaine.et ce n’est pas des idoles donc nous manquons car elles sont un passage presque obligé puisque elles ne sont que nos ombres que nous voyons s’agiter.
il y a un universalisme anthropologique, celui de l’espèce qui où quelle qu’elle soit va faire corps avec son environnement et retirer de celui-ci la certitude historique qui en découlera pour son épanouissement d’être humain. c’est la vie « géohistorique » c’est à dire que le territoire géographique va déterminer les actions de celui qui l’habite et lui donnera les certitudes qui le rassurerons pour à son tour modifier son territoire et développer de nouvelles certitudes.
chaque humain et groupe humain fait cela, et la consciences de ses actions qui s’ordonnent sur l’ignorance d’autres possibles créer les mythes d’un monde « faux » mais viable que naturellement l’on pense être celui qui doit s’étendre aux autres qui dans d’autres lieux sur la même base ont de leur vie « géohistorique » retiré d’autres enseignements tout aussi absolue.
ce n’est donc pas l’universalisme qui est une absurdité, puisque notre espèce est une, mais les idoles « géohistorique » que nous voulons imposer qui ne sont que nos ombres que nous voyons s’agiter, incapable de soutenir la vision de la lumière qui les projette. alors nous devons nous contenter de ce que nous nommons nos identités culturelles dont la dénominations devrait nous faire comprendre, que ce ne sont pas elles qui sont universelles.
il y a longtemps j’ai écris ce texte sur ce thème.

 

 

La nuit surgit d’un matin fondamental 

La terre apparaît en fil quadrillé

Le soleil s’accorde d’un noir radical

Les heures leur imposent de prier

 

Que la vertu vous habite !

Que la paix vous anime !

Que la clarté vous habille !

Que le verbe vous guide !

 

Les yeux ne lisent que des lettres

Les langues « n’incantent » que des mots

Les mains n’érigent qu’à la verge

Les pieds n’acheminent que des maux

 

J’écrivais pour que les sourds entendent.

Je prêchais pour que les aveugles y voient.

J’écrivais pour laisser une trace.

Je prêchais pour leur insuffler la voie.

 

Les enfants jettent

Des regards de pierre.

Leurs mains ne caressent

Que des chapelets.

Les bouches mâles

Crachent de l’acier

Leurs baisers ne retroussent

Que des chaînes

 

Je n’ai jamais désiré qu’on m’adore

Je n’ai pas ordonné de se courber

Je n’ai jamais voulu qu’on m’incarne

Je n’ai pas ordonné de se cacher

 

Les docteurs de la loi

Repaissent leurs disciples

De caresses mortelles

D’amours indigents.

Les maîtres de la foi

Rassasient leurs adeptes

D’étreintes funestes

De cœurs inquisiteurs.

 

Si j’ai fait le soleil brillant,

Ce n’est pas pour réfléchir le clinquant.

Si j’ai fait la nuit étoilée,

Ce n’est pas pour préserver ses secrets.

 

La nuit d’été a dévoilé son alphabet,

L’initié déchiffre les sceaux stellaires.

La voie lactée a révélé ses mystères,

La vie se cache derrière l’astre illuminé.

 

Ceux qui demeurent voûtés,

Sur un livre sacré ou inspiré,

Ne distingueront jamais

En la nuit étoilée qu’un enfer glacé.

 

 cordialement..


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