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En réponse à :


ddacoudre ddacoudre 4 décembre 2015 02:46

bonjour guillaume C

j’ai connu un Bernard Cazeaux habitant Foix, y a t-il un lien avec toi ? pas obligé de répondre.

ceci posé. l’article pose le principe de toute évolution d’une société. actuellement je travaille sur un essai pour comprendre comment les sociétés s’effondrent et les civilisations se succèdent, et comment sur des mythes salvateurs de l’humanité nous avons fabriqué de quoi la détruire avec un surarmement nucléaire qui sera un jour utilisé, car les probabilités. existent, même si elles sont minimes.
la relation avec ton article est que la matrice succombera un jour, car au travers d’un vocabulaire libéral, elle est totalitaire et porte un paradoxe qui poussent ses opposants à faire un usage des moyens à leur disposition pour créer des creusets d’une diversité d’opinions, d’analyses issus eux mêmes de la matrice qu’il ne veulent que corriger et non mettre en cause.
 ils ne le peuvent pas puisque leur formatage civilisationnel à rempli leur cerveau d’aprioris et de moyens d’évaluations quantitatifs (mathématiques) qui les emprisonne pour ne pas dire les aliènes s’ils en font, comme c’est le cas, le guide de leur existence. Souvent je dis que l’aporie absolue de cela est la matrice USA qui a pu évaluer la valeur de la planète en dollars.
Cela nous fait entrer de plein pied dans le monde des « fous » ou des morts vivants. Ainsi donc les transgresseurs de cette matrice sont issus de son absoluité, mais ils ont les cerveaux vides de nouvelles possibilités d’avenir qui ne demande que de devenir une réalité, dont tu soulignes toutes les difficultés d’émergences. l’homo sapiens avait sous ses pieds le charbon et le pétrole et il lui a fallu tout ce temps pour le trouver.
Nous avons sous nos pieds ou sur le net dans le cerveau de ceux qui y déroulent leur point de vue et analyse forcément des éléments qui en trouvant les moyens d’une agrégation fonderont, ou transformeront des possibilités en réalité, et ipso facto elles deviendront une matrice qui,si ceux qui y adhéreront la remplissent d’absoluité, généreront en même temps la possibilité de son remplacement.
Le passé et l’avenir n’existe pas, seul ce que nous appelons le présent existe mais nous ne pouvons pas le vivre en conscience en dessous d’une seconde. C’est pour cela que la difficulté du moment sont les traders qui travaillent à la vitesse d’algorithmes de placement toutes les 3 millisecondes et que nous vivons au rythme de ces algorithmes, du moins les politiques économiques qui comptabilisent l’existence humaine.
l’effet du net devra se mesurer plus justement avec les jeunes générations qui sont nés avec,et qui ont comme tu le soulignes fait de la navigation leur champ de lecture et de distraction. Toute fois faudra t-il que l’offre d’idées nouvelles se soit développer dans le réseau très restreint des « penseurs »de sorte à nourrir de diversités ceux qui navigueront ou accéderont à des philosophies qui n’ont pas d’audiences ou qui restent encore inconnu de tous dans l’effet de masse.
l’individualisme est la mort d’une société qui repose sur la répartissions des taches du fait de sa sédentarisation, exister dans un groupe n’est pas s’individualiser, sinon se développe de fait l’exercice d’une contrainte pour remplacer celle qu’impose la communauté de vie en collectivité.
Si sur le net chacun veut que les autres adoptent son point de vue il n’en sortira rien, l’abandon de sa liberté arbitraire est une condition sine qua nom à toute construction déterministe que requiert la production du nécessaire pour exister à partir du moment ou la planète ne nous le sert pas finit (cueillette chasse).
A l’interrogation que tu posais, à savoir qui validerais un point de vue pour qu’il fasse école, l’on peut presque répondre que c’est la destruction totale ou partielle ou l’auto destruction totale ou partielle de la matrice précédente qui souvent renait de ses cendres par de nouvelles organisations qui ne sont que des paradigmes mimétiques des premiers qui s’élèvent sur les cendre de leurs prédécesseurs, en portant des éléments novateurs qui sont nés de l’usage ou l’usure des premiers dans l’évolution du temps.
Pour reprendre la caverne de Platon, l’on ne peut jamais passer derrière la source de lumière, nous sommes condamnés à essayer toujours d’en sortir ou de vivre comme des ombres.
le peuple ne peut pas être dans son ensemble celui qui fait évoluer une société il est celui qui la stabilise par son acceptation et c’est malgré lui qu’elle évolue car il n’est pas le maitre du temps et toutes les tentatives de le figer par les us et coutumes ou les traditions s’effritent.
Sur quelques années ce n’est pas trop visible sur des siècles cela ne peut nous échapper, sous réserve d’apprendre, ce qui n’est pas une obligation pour que l’évolution se déroule.

il se pourrait bien que le net nous entraine dans une dictature mécaniste.

l’on peut imaginer que tous naviguent sur le net que chacun y pose son analyse et ses idées et que l’on utilise une machine capable de sélectionner celles qui présentent des points communs pour devenir le socle d’une organisation. Les machine existent et de nouvelles sont en cours. En fait cela conduirait à la négation de la faculté de l’humain de choisir son destin face à tous les choix que l’environnement, qu’il subit, lui offre.
Nous nous contenterions de changer de paradigme, c’est à dire qu’aujourd’hui le déroulement de nos existences est conditionné par la comptabilisation de l’existence et les hommes sont conduit à faire un choix dans ce seul cadre, nous passerions à un conditionnement rationnel de l’existence dicté par une machine.
C’est ce que tu soulignais aussi, anthropologiquement l’humain se cherche toujours un dominant, puisqu’il est impossible que l’individualité puisse déboucher sur une liberté arbitraire dans un monde sédentarisé et qui doit produire son nécessaire.
D’autres imaginent des puces cérébrales, mais qui mettrions nous d’autre que des possibilités mortes puisqu’elles sont devenus de l’histoire en devenant réalité.
je vais en terminer par une représentation que j’utilise parfois pour expliquer l’effondrement des sociétés.
 Les forêts tropicales vivent sur un substrats fait d’arbres morts précédemment (nos ancêtres), sur ce substrat des arbres se livrent à une compétition pour sortir de la caverne et exposer leurs feuillages au soleil (l’élite). il est donc vital pour eux qu’un tronc et des ramures les portent (le peuple), sauf que la course au soleil leur imposent d’aller toujours plus vites pour être les premiers, de penser que le tronc et les ramures doivent s’épuiser pour exposer leurs feuillages.
La conséquence est qu’en ne prenant pas le temps de consolider le tronc et les ramures ceux-ci s’affaiblissent et quand survient une tempêtes il y a tellement d’élites qui s’agitent que le tronc et les ramures cassent.
Une observation que j’ai pu faire est, que presque toutes les civilisations disparues l’on été au moment où leur élites disposaient du maximum de leurs connaissances, et qu’elles ne les partageaient, non pas volonté même si cela a existé, mais par impossibilité. Est-ce que le net permettra cela, j’y préfère un enseignement pour adulte tout au long de l’existence qui offrirait aux hommes de pouvoir faire le meilleur usage du net pour d’autre fin que celle d’une compétition.
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Du-rat-a-moi-7607770.html
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Nous-ne-pourrons-pas-survivre-a-une-societe-qui-ne-reduit-l-existence-humaine-qu-a-une-valeur-compta-7612473.html
cordialement.


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